Notre société de consommation a fait croire aux adultes des années 1960 que le bonheur consistait à avoir sa maison, une voiture, des appareils électro-ménagers et de s'offrir des vacances.
Pour parvenir à cet idéal de consommation, les ménages ont dû se procurer beaucoup d'argent et de nombreuses femmes sont ainsi entrées dans le circuit du travail.
En agissant ainsi la société a permis à certains de s'enrichir, à d'autres de mener une vie confortable mais, les victimes furent les enfants qui n'ont plus eu le soutien maternel, cette présence irremplaçable pour leur éducation.
Ils ont été parqués dans des garderies et des crèches, ont trouvé leurs parents énervés et fatigués après des journées harassantes, ils se sont plantés devant la télévision...
Depuis cinquante ans, j'ai assisté à une lente désagrégation de la famille, les disputes, les divorces la disparition des valeurs et du sens du travail, du respect, pour en arriver là où nous en sommes aujourd'hui, une société sans âme, sans grands idéaux autres que matériels, où règne le roi argent et l'égoïsme.
Les enfants qui retrouvent leur maman en rentrant de l'école ne se rendent pas compte du merveilleux cadeau qu'elle leur offre.
Voilà, j'espère que ces réflexions subjectives pourront t'aider.
