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Sagot :
Alors que le dernier poilu vient de disparaître, l'enfer des tranchées, symbole de la Grande guerre, reste difficilement imaginable: les combats sporadiques, les gazages, les pilonnages toujours plus violents, les attaques au lance-flammes mais surtout la peur, omniprésente.
"Ce que nous avons fait, c'est plus qu'on ne pouvait demander à des hommes et nous l'avons fait", écrira l'académicien Maurice Genevoix, alors étudiant précipité dans la guerre de tranchées.
Longtemps, ceux qui survécurent à l'enfer des tranchées eurent du mal à en parler. Certains, atrocement mutilés, sombrèrent même dans la folie.
Trous d'obus aménagés et reliés par des fossés creusés par les soldats, les tranchées étaient le théâtre de l'horreur, de l'attente de la mort. Malgré la peur, les poux, les rats, la boue et le froid, elles étaient aussi un monde de camaraderie, d'une solidarité sans faille entre soldats d'une même unité qui trouvaient le réconfort dans les plaisanteries, les chansons ou les lettres écrites à leurs familles.
Les poilus, baptisés ainsi parce qu'ils ne pouvaient ni se laver, ni se raser, restaient un mois dans les tranchées avant d'être relevés et envoyés à l'arrière où il pouvaient manger chaud, à leur faim et dormir au sec.
Leur emploi du temps était toujours le même. Le jour, ils dormaient ou se reposaient. Les activités hors de la tranchée étaient très limitées parce que risquées. Des tireurs isolés, embusqués, tiraient sur tous ceux qui osaient abandonner la protection de la tranchée.
La nuit, en revanche, tout s'animait. Les troupes profitaient de l'obscurité pour transporter les munitions, les rations et les provisions à travers le réseau de couloirs.
Une fois les activités nocturnes terminées, les soldats regagnaient leur position et attendaient patiemment et en silence le lever du soleil. Des bombardements intensifs avaient souvent lieu à l'aube ou au crépuscule. C'était en général le meilleur moment pour attaquer.
Tu pourrais tenter de retenir l'essentiel et de résumer cela ;)
Soldats Morts blessés fatigués sales pouilleux couverts de boue vermines terrifiés affamés malades manque de la famille... Tranchées pulvérisées boueuses fragiles remplies de morts rats odeur des morts..
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