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Sagot :
Le 28 juin 1942, l'Allemagne nazie lance sa deuxième grande offensive stratégique en URSS, l'opération Fall Blau, qui vise les pétroles du Caucase. Pour protéger le flanc nord de l'offensive le front doit s'appuyer sur les deux grands fleuves : le Don et la Volga. Stalingrad se trouve à l'endroit où la distance entre ces fleuves est la plus courte, de plus c'est un nœud de communications ferroviaire et fluvial important dont la prise couperait les principales voies de communication nord-sud (en particulier, une partie de l'aide américaine vers l 'URSS passait par la Volga).
Voyant leurs troupes progresser plus vite que prévu, les Allemands décident de hâter leur offensive vers le Caucase, au sud, et de la mener en parallèle de leur offensive vers la Volga, à l'est. La priorité étant donnée au ravitaillement des troupes envoyées dans le Caucase, l'offensive vers Stalingrad est notablement affaiblie. Cela laisse le temps aux Soviétiques de se ressaisir : ceux-ci envoient de nombreux renforts pour empêcher l'Axe de s'emparer de ce point stratégique. Début août ils montent une gigantesque contre-offensive blindée, qui échoue malgré les impressionnants moyens déployés. Cependant leurs multiples offensives rendent la progression des Allemands beaucoup plus lente et plus couteuse que prévu et cette résistance soviétique sur l'axe de Stalingrad les oblige à détourner des troupes de l'offensive dans le Caucase pour continuer à progresser. De plus, par manque de moyens, les Allemands laissent subsister quelques têtes de ponts à l'ouest du Don.
Le 23 août, l'avant-garde allemande atteint le nord de Stalingrad. Les Soviétiques lancent de furieuses contre-attaques pour briser l'isolement de la ville, ces sanglantes "offensives de Kotluban", qui durent jusqu'à fin septembre, échouent à rejoindre la ville et à isoler les corps d'armée allemands qui tiennent les bords de la Volga. Elles empêchent cependant ces troupes de participer à l'assaut contre la ville, qui commence le 13 septembre 1942, et permet aux Russes de conserver le secteur des usines.
Fin septembre, le sud et le centre de la ville sont conquis. Stalingrad ne représente plus un objectif militaire pour les Allemands, cependant la prise de la ville ayant été montée en épingle par la propagande, elle devient un objectif symbolique, ce qui pousse Hitler à prendre la ville coûte que coûte.
À cours de troupes pour alimenter les combats dans la ville, où les divisions disparaissent en quelques semaines, les Allemands confient la garde de leurs flancs le long du Don à leurs alliés de l'Axe. À la même période les Soviétiques prennent conscience que leurs offensives dans les abords immédiats de Stalingrad sont vouées à l'échec. Ils optent donc pour une nouvelle solution : une offensive plus large, à partir des têtes de pont laissées par les Allemands durant l'été, qui sont maintenant protégées par les Roumains. La défense de la ville de Stalingrad, par le 62e armée du généralTchouikov, devient donc un abcès de fixation qui focalise l'attention et les troupes allemandes alors que les Russes amassent leurs troupes à quelques centaines de kilomètres à l'ouest et au sud de la ville.
Début novembre la 6e armée du généralPaulus a épuisé toutes ses réserves dans des combats de plus en plus durs, pour prendre le contrôle du secteur des usines; elle doit faire appel à son groupe d'armées pour trouver des troupes fraîches.
Le 19 novembre, alors que les allemands contrôlent 90 % de la ville, les soviétiques lancent leur offensive : l'opération Uranus. C'est une surprise quasi-complète, un des grands échecs du renseignement allemand. Les troupes roumaines sont écrasées en quelques jours, les allemands n'ont aucune réserve capable de stopper les unités de blindés soviétiques. Le 23 novembre 1942, les troupes soviétiques du front du sud ouest du général Vatoutine font leur jonction avec celle du front de Stalingrad du général Eremenko. Ils encerclent ainsi la 6e armée et la majeure partie de la 4e armée panzer du général Hoth, près de 300 000 hommes, entre le Don et la Volga. Hitler refuse, contre l'avis de ses généraux, d'abandonner Stalingrad pour rompre l'encerclement. Il est encouragé dans cette décision par une mauvaise estimation de la Luftwaffe, qui pense pouvoir ravitailler les assiégés par un pont aérien, et par von Manstein, qui pense pouvoir délivrer ses troupes par une opération de secours.
Dès lors, pour l'état-majore allemand, le siège de Stalingrad devient le moyen de fixer les 7 armées du front du Don du généralRokossovski, alors que tout le front sud s'effondre et que le nœud de communication vital de Rostov-sur-le-Don est menacé. Les Soviétiques repartent à l'assaut de la "forteresse Stalingrad" le 10 janvier 1943. Scindés en deux groupes, les défenseurs capitulent les 31 janvier et 2 février 1943.
j'espère que j'aurais pu t'aider. prends ce que tu as besoin.
Voyant leurs troupes progresser plus vite que prévu, les Allemands décident de hâter leur offensive vers le Caucase, au sud, et de la mener en parallèle de leur offensive vers la Volga, à l'est. La priorité étant donnée au ravitaillement des troupes envoyées dans le Caucase, l'offensive vers Stalingrad est notablement affaiblie. Cela laisse le temps aux Soviétiques de se ressaisir : ceux-ci envoient de nombreux renforts pour empêcher l'Axe de s'emparer de ce point stratégique. Début août ils montent une gigantesque contre-offensive blindée, qui échoue malgré les impressionnants moyens déployés. Cependant leurs multiples offensives rendent la progression des Allemands beaucoup plus lente et plus couteuse que prévu et cette résistance soviétique sur l'axe de Stalingrad les oblige à détourner des troupes de l'offensive dans le Caucase pour continuer à progresser. De plus, par manque de moyens, les Allemands laissent subsister quelques têtes de ponts à l'ouest du Don.
Le 23 août, l'avant-garde allemande atteint le nord de Stalingrad. Les Soviétiques lancent de furieuses contre-attaques pour briser l'isolement de la ville, ces sanglantes "offensives de Kotluban", qui durent jusqu'à fin septembre, échouent à rejoindre la ville et à isoler les corps d'armée allemands qui tiennent les bords de la Volga. Elles empêchent cependant ces troupes de participer à l'assaut contre la ville, qui commence le 13 septembre 1942, et permet aux Russes de conserver le secteur des usines.
Fin septembre, le sud et le centre de la ville sont conquis. Stalingrad ne représente plus un objectif militaire pour les Allemands, cependant la prise de la ville ayant été montée en épingle par la propagande, elle devient un objectif symbolique, ce qui pousse Hitler à prendre la ville coûte que coûte.
À cours de troupes pour alimenter les combats dans la ville, où les divisions disparaissent en quelques semaines, les Allemands confient la garde de leurs flancs le long du Don à leurs alliés de l'Axe. À la même période les Soviétiques prennent conscience que leurs offensives dans les abords immédiats de Stalingrad sont vouées à l'échec. Ils optent donc pour une nouvelle solution : une offensive plus large, à partir des têtes de pont laissées par les Allemands durant l'été, qui sont maintenant protégées par les Roumains. La défense de la ville de Stalingrad, par le 62e armée du généralTchouikov, devient donc un abcès de fixation qui focalise l'attention et les troupes allemandes alors que les Russes amassent leurs troupes à quelques centaines de kilomètres à l'ouest et au sud de la ville.
Début novembre la 6e armée du généralPaulus a épuisé toutes ses réserves dans des combats de plus en plus durs, pour prendre le contrôle du secteur des usines; elle doit faire appel à son groupe d'armées pour trouver des troupes fraîches.
Le 19 novembre, alors que les allemands contrôlent 90 % de la ville, les soviétiques lancent leur offensive : l'opération Uranus. C'est une surprise quasi-complète, un des grands échecs du renseignement allemand. Les troupes roumaines sont écrasées en quelques jours, les allemands n'ont aucune réserve capable de stopper les unités de blindés soviétiques. Le 23 novembre 1942, les troupes soviétiques du front du sud ouest du général Vatoutine font leur jonction avec celle du front de Stalingrad du général Eremenko. Ils encerclent ainsi la 6e armée et la majeure partie de la 4e armée panzer du général Hoth, près de 300 000 hommes, entre le Don et la Volga. Hitler refuse, contre l'avis de ses généraux, d'abandonner Stalingrad pour rompre l'encerclement. Il est encouragé dans cette décision par une mauvaise estimation de la Luftwaffe, qui pense pouvoir ravitailler les assiégés par un pont aérien, et par von Manstein, qui pense pouvoir délivrer ses troupes par une opération de secours.
Dès lors, pour l'état-majore allemand, le siège de Stalingrad devient le moyen de fixer les 7 armées du front du Don du généralRokossovski, alors que tout le front sud s'effondre et que le nœud de communication vital de Rostov-sur-le-Don est menacé. Les Soviétiques repartent à l'assaut de la "forteresse Stalingrad" le 10 janvier 1943. Scindés en deux groupes, les défenseurs capitulent les 31 janvier et 2 février 1943.
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