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Salut!


voici le passage du livre:« Soudain, un frisson fondit sur le village.
Les gens s'immobilisèrent dans les rues. Un grondement fit frémir les rues.
Venu de nulle part. Il était là. Partout. On aurait dit un tramway courant
sous le bitume. Les femmes pâlirent d'un coup en sentant le sol devenir
mouvant sous leurs escarpins d'été. Quelque chose semblait courir dans les
murs. Les verres tintaient dans les armoires. Les lampes tombaient sur les
tables. Les murs ondulaient comme des parois de papier. Les
Montepucciens(1) eurent la sensation d'avoir construit leur village sur le
dos d'un animal qui se réveillait et s'ébrouait après des siècles de
sommeil. Les touristes regardaient, surpris, le visage des autochtones et
leurs yeux incrédules demandaient : « Que se passe-t-il ? » Puis une voix
hurla dans la rue, une voix bientôt reprise par des dizaines d'autres :
« Terremoto ! Terremoto(2) ! ». Alors, après l'incrédulité des corps, ce
fut la panique des esprits. Le grondement était immense et couvrait tous
les bruits. Oui, la terre tremblait, fissurant le bitume, coupant
l'électricité, ouvrant de grandes brèches dans les murs des maisons,
renversant les chaises et inondant les rues d'éboulis et de poussière. La
terre tremblait avec une force que rien ne semblait pouvoir entamer. Et les
hommes redevenaient de minuscules insectes qui courent sur la surface du
globe, priant pour ne pas être engloutis. Mais déjà le grondement faiblit,
et les murs cessèrent de vibrer. Les hommes avaient à peine eu le temps de
nommer l'étrange fureur de la terre que tout déjà s'apaisait. Le calme
était revenu avec l'étonnante simplicité des fins d'orage. Tout Montepuccio
était dans les rues. Par une sorte de réflexe, ils étaient tous sortis, le
plus vite possible, de leur maison, craignant de rester prisonniers d'un
piège d'éboulis si les murs croulaient dans un nuage de gravats. Ils
étaient dehors, comme des somnambules. Regardant le ciel avec hébétude. Des
femmes se mirent à pleurer. De soulagement ou de peur. Des enfants
hurlèrent. La grande foule des Montepucciens ne savait que dire. Ils
étaient tous là, se contemplant les uns les autres, heureux d'être en vie
mais encore pleins d'un tremblement intime. Ce n'était plus la terre qui
grondait jusque dans leur chair mais la peur qui avait pris le relais et
les faisait claquer des dents. »2)par quels sens les habitants perçoivent-ils le phénomène?
3)Ligne1:"soudain ,un frisson fondit sur le village .Les gens
s'immobilisèrent dans les rues."
a)Reformuler de manière à ce que la première phrase devienne une
proposition subordonnée circonstancielle.
b)Quel est le rapport logique alors exprimé?
c)Pourquoi l'auteur a-t-il choisi de ne pas exprimer de lien logique
entre ces deux phrases?
merci à vous


Sagot :

"soudain ,un frisson fondit sur le village .Les gens s'immobilisèrent dans les rues."= "Soudain,un tel frisson fondit sur le village que les gens s'immobilisèrent dans les rues".

b) rapport logique :
conséquence.

c) Pour souligner l'idée de surprise.
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