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Sagot :
Bonjour,
Le Fond des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime qu’en 2050 il faudra accroitre de 70% la production agricole pour pouvoir nourrir la population de la planète. Une étude menée sous la direction de Navin Ramankutty, professeur de géographie à l'université McGill de Montréal au Canada et publiée dans la revue scientifique Nature, conclut que la démographie sera un des enjeux majeurs de notre siècle. Alors qu’un milliard d’êtres humains souffrent déjà de malnutrition, la population mondiale ne cesse de croître, pour atteindre plus de neuf milliards d’ici 2050. Dans le même temps, l’agriculture, qui ne parvient plus à nourrir tout le monde, pollue toujours plus la planète, en dégradant les sols, les nappes phréatiques, la biodiversité et rejette 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. L’équipe estime que pour ne pas affamer un grand nombre et ne pas menacer les équilibres de la planète, il faudra mener des actions dans cinq directions différentes parmi lesquelles : - Améliorer les rendements agricoles en choisissant mieux les variétés de cultures adaptées aux écosystèmes locaux. Cela est particulièrement vrai pour les régions peu productives comme l’Afrique, l’Amérique du sud et les pays de l’est. On peut s’attendre à un accroissement de 60%. - Optimiser les apports aux cultures. Selon les chercheurs, l'utilisation actuelle de l'eau, de nutriments et de produits chimiques est rarement juste : il y en a trop dans certains endroits et trop peu dans d'autres. - Privilégier la consommation humaine directe. Les cultures destinées à nourrir le bétail ou à produire des agro-carburants sont autant de nourriture dont les hommes ne bénéficieront pas. Par ailleurs, un tiers des terres arables est consacré à l'alimentation du bétail et 60% des céréales produites dans le monde sont consommées par les animaux. - Réduire le gaspillage. Selon la FAO, entre 30 et 60% de la nourriture produite par l’agriculture finit jetée, décomposée ou mangée par les parasites, quand elle n'est pas perdue lors du transport ou du stockage.
Le Fond des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime qu’en 2050 il faudra accroitre de 70% la production agricole pour pouvoir nourrir la population de la planète. Une étude menée sous la direction de Navin Ramankutty, professeur de géographie à l'université McGill de Montréal au Canada et publiée dans la revue scientifique Nature, conclut que la démographie sera un des enjeux majeurs de notre siècle. Alors qu’un milliard d’êtres humains souffrent déjà de malnutrition, la population mondiale ne cesse de croître, pour atteindre plus de neuf milliards d’ici 2050. Dans le même temps, l’agriculture, qui ne parvient plus à nourrir tout le monde, pollue toujours plus la planète, en dégradant les sols, les nappes phréatiques, la biodiversité et rejette 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. L’équipe estime que pour ne pas affamer un grand nombre et ne pas menacer les équilibres de la planète, il faudra mener des actions dans cinq directions différentes parmi lesquelles : - Améliorer les rendements agricoles en choisissant mieux les variétés de cultures adaptées aux écosystèmes locaux. Cela est particulièrement vrai pour les régions peu productives comme l’Afrique, l’Amérique du sud et les pays de l’est. On peut s’attendre à un accroissement de 60%. - Optimiser les apports aux cultures. Selon les chercheurs, l'utilisation actuelle de l'eau, de nutriments et de produits chimiques est rarement juste : il y en a trop dans certains endroits et trop peu dans d'autres. - Privilégier la consommation humaine directe. Les cultures destinées à nourrir le bétail ou à produire des agro-carburants sont autant de nourriture dont les hommes ne bénéficieront pas. Par ailleurs, un tiers des terres arables est consacré à l'alimentation du bétail et 60% des céréales produites dans le monde sont consommées par les animaux. - Réduire le gaspillage. Selon la FAO, entre 30 et 60% de la nourriture produite par l’agriculture finit jetée, décomposée ou mangée par les parasites, quand elle n'est pas perdue lors du transport ou du stockage.
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