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Sagot :
Bonjour,
En France, il apparaît très tôt la volonté de représenter la guerre au cinéma. Les premiers films tournés dès 1914 ont pour objet de montrer l’ennemi. Le danger est personnifié par l’Allemand comme dans Anniversaire du traité de Francfort.
A peine la Grande Guerre achevée, en 1919, Abel Gance, un des pionniers du cinéma français, sort J’accuse. Il paraît en trois épisodes, montrant la guerre sous ses formes diverses : tranchées, boue et surtout terreur et violence. Il s’agit du premier film à ritualiser la mémoire immédiate de la Grande Guerre.
En revanche aux Etats-Unis l’engagement des cinéastes est progressif. Les isolationnistes (prônant le non-interventionnisme militaire), ont un alors un poids considérable sur les pays. Hollywood laisse passer presque qu’une dizaine d’annéesavant de représenter la Première Guerre mondiale avec des films comme Les quatre cavaliers de l’apocalypse (1921). Le thème de la guerre reste largement évité.
C’est à partir de 1939, devant l’imminence de la guerre en Europe, qu’Hollywood commence à prendre parti. L’année suivante est marquée par le Dictateur de Chaplin ouvertement inspiré par le régime nazi mis en place par Hitler. Ce n’est qu’à partir de 1941, que la guerre imprègne le contenu des films hollywoodiens avec notamment To be or not to be de Lubitsch. L’action se passe durant la Seconde Guerre mondiale et Lubitsch y fait la satire du régime nazie.
A l’image de To be or not be, les films représentent des objets critiques à l’égard de la société qu’ils dépeignent.
La période englobant les deux guerres mondiales donna lieu au développement d’un cinéma militant.
Le cinéma militant constitue alors le vecteur de l’engagement du cinéaste. Il donne ainsi une opinion, délivre des messages dans le but de sensibiliser les spectateurs à un problèmeIl dénonce une situation et cherche à convaincre du bien-fondé de son engagement.
Le film J’accuse fut conçu durant l’année 1918 au moment de la guerre à outrance. Il intègre des images d’actualités et de documentaires. Abel Gance n’y dénonce pas la guerre mais avant tout le militarisme allemand. Il pointe du doigt les exactions allemandes. Il y a ainsi des plans montrant un véhicule de la Croix-Rouge réduite en pièces, une femme pleurant à côté d’un petit cercueil noir. Abel Gance insiste sur la brutalité d’allemande en faisant par exemple référence à la légende des « mains coupées » ou encore aux viols.
De même sorti en 1940, avec Le dictateur , Chaplin représente une sorte d’avertissement devant le danger représenté par Hitler. Il s’agit aussi d’une prise de position en faveur d’une intervention américaine. Largement inspiré du film de Riefenstahl, Triomphe de la volonté, Chaplin dénonce différents aspects du nazisme : la propagande, le culte de la personnalité, le contrôle des médias…
To be or not to be, s’inscrit aussi dans cette dénonciation du régime nazi. Si le film peut paraître plus modeste que celui de Chaplin dans la forme, il n’en reste pas moins fort dans le fond.
En France, il apparaît très tôt la volonté de représenter la guerre au cinéma. Les premiers films tournés dès 1914 ont pour objet de montrer l’ennemi. Le danger est personnifié par l’Allemand comme dans Anniversaire du traité de Francfort.
A peine la Grande Guerre achevée, en 1919, Abel Gance, un des pionniers du cinéma français, sort J’accuse. Il paraît en trois épisodes, montrant la guerre sous ses formes diverses : tranchées, boue et surtout terreur et violence. Il s’agit du premier film à ritualiser la mémoire immédiate de la Grande Guerre.
En revanche aux Etats-Unis l’engagement des cinéastes est progressif. Les isolationnistes (prônant le non-interventionnisme militaire), ont un alors un poids considérable sur les pays. Hollywood laisse passer presque qu’une dizaine d’annéesavant de représenter la Première Guerre mondiale avec des films comme Les quatre cavaliers de l’apocalypse (1921). Le thème de la guerre reste largement évité.
C’est à partir de 1939, devant l’imminence de la guerre en Europe, qu’Hollywood commence à prendre parti. L’année suivante est marquée par le Dictateur de Chaplin ouvertement inspiré par le régime nazi mis en place par Hitler. Ce n’est qu’à partir de 1941, que la guerre imprègne le contenu des films hollywoodiens avec notamment To be or not to be de Lubitsch. L’action se passe durant la Seconde Guerre mondiale et Lubitsch y fait la satire du régime nazie.
A l’image de To be or not be, les films représentent des objets critiques à l’égard de la société qu’ils dépeignent.
La période englobant les deux guerres mondiales donna lieu au développement d’un cinéma militant.
Le cinéma militant constitue alors le vecteur de l’engagement du cinéaste. Il donne ainsi une opinion, délivre des messages dans le but de sensibiliser les spectateurs à un problèmeIl dénonce une situation et cherche à convaincre du bien-fondé de son engagement.
Le film J’accuse fut conçu durant l’année 1918 au moment de la guerre à outrance. Il intègre des images d’actualités et de documentaires. Abel Gance n’y dénonce pas la guerre mais avant tout le militarisme allemand. Il pointe du doigt les exactions allemandes. Il y a ainsi des plans montrant un véhicule de la Croix-Rouge réduite en pièces, une femme pleurant à côté d’un petit cercueil noir. Abel Gance insiste sur la brutalité d’allemande en faisant par exemple référence à la légende des « mains coupées » ou encore aux viols.
De même sorti en 1940, avec Le dictateur , Chaplin représente une sorte d’avertissement devant le danger représenté par Hitler. Il s’agit aussi d’une prise de position en faveur d’une intervention américaine. Largement inspiré du film de Riefenstahl, Triomphe de la volonté, Chaplin dénonce différents aspects du nazisme : la propagande, le culte de la personnalité, le contrôle des médias…
To be or not to be, s’inscrit aussi dans cette dénonciation du régime nazi. Si le film peut paraître plus modeste que celui de Chaplin dans la forme, il n’en reste pas moins fort dans le fond.
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