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L'oppresseur veut imposer une manière d'être et de penser à ceux qu'il maintient sous son autorité.
Un des premiers soucis des dictateurs ( Hitler, Staline, Mussolini, Castro... ) c'est de museler la presse, les prêtres, les enseignants, les écrivains.... car ce sont des gens soupçonnés de penser autrement, donc ils constituent un danger potentiel pour le pouvoir.
Oui, la littérature est une arme puissante contre l'oppression, elle est un levier efficace qui peut amener une population à réfléchir, s'interroger.... mettre en doute les dogmes reçus.... il suffit de penser, par exemple, à Alexandre Soljenitsyne en URSS pour s'en convaincre.
Avant, le pouvoir se réfugiait derrière la censure qui permettait de manière confortable d'écarter tous les ouvrages " suspects ".
les Lumières du XVIII siècle ont écrit des oeuvres qui ont révolutionné la manière d'appréhender le monde par la contestation de l'absolutisme royal et la mise en cause des privilèges, les romans de Victor Hugo, de Stendhal, de Zola... ont eu une influence importante sur leur temps et la conception du pouvoir a lentement évolué.
Oui, incontestablement, la plume est une arme qui peut être dangereusement efficace.
Voilà, j'espère que ces quelques réflexions pourront t'aider.