22, rue CITERNE; Voilà l'adresse que l'on m'a donnée. Ce matin , vers 6h30 la concierge a été intriguée par la lumière laissée allumé au 5ème.Elle a réveillé son mari et tous deux sont monté et découvert l'horrible.
M'y voici .c'est un appartement tout simple : moquette épaisse au sol , murs recouverts de tapis orientaux , dans le couloir un porte manteau qui porte encore la veste de la victime . J'avance vers le salon et dés le seuil , je saisis l'horreur de le scéne.
Une personne , à qui on ne peut pas donner d'âge git sur le dos , la poitrine ensanglantée, les yeux exhorbités , les bras en travers du corps , mais plus ou presque plus de visage : ce n'est que des coups de couteau .On a l'impression qu'on a voulu découper. C'est une femme , à en croire ses vêtements une longue robe noire stricte , des bas noirs et des escarpins vernis .le gilet qu'elle portait de bleu ciel qu'il devait être est devenu rouge .
Il me faut faire un effort pour détacher mes yeux mais je dois éxaminer les lieux cette pièce où le drame a eu lieu. Les bibliothèques sont ouvertes et les livres que l'on devinent anciens gisent au sol. La table en verre est brisée . Les rideaux arrachés plein de sang :la victime a sans doute voulu se raccrocher à quelque chose avant de tomber. Le téléphone est décroché , mais pas de trace de sang. Derrière la table on aperçoit un coffre fort eventré certainement le but de l'assassin. En s'approchant de la fenêtre , on peut voir couler le canal et les péniches qui descendent vers PARIS;
En sortant , je remarque que la porte d'entrée n'a pas été forcée. La victime a donc ouvert à son assassin.
Voilà une enquête qui commence . Demain je vous en dirai plus sur la victime , son métier , ses habitudes , ses amis car pour aujourd'hui impossible de parler avec la concierge prise qu'elle est par les questions de la police. ,
