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Sagot :
Sur planete santé j'ai trouvé plein de renseignements :
L’échographie permet aujourd’hui d’obtenir des images du fœtus en temps réel et en haute définition. Alors qu’il fallait avant attendre la naissance de l’enfant pour réaliser le premier examen, celui-ci a maintenant lieu avant même le troisième mois de grossesse. Les maladies ou malformations qui touchent le bébé peuvent donc être diagnostiquées à un stade très précoce.
Si la plupart du temps les anomalies fœtales peuvent être traitées après la naissance, il peut être nécessaire dans certains cas de le faire quand l’enfant est encore dans le ventre de sa mère. C’est le cas notamment des maladies dont l’évolution rapide pourrait entraîner la mort de l’enfant avant sa naissance ou avant sa viabilité.
Certaines interventions nécessitent encore d’ouvrir l’utérus de la mère pour atteindre le fœtus. Mais le développement de la fœtoscopie (la visualisation du bébé grâce à un fibroscope introduit par une petite incision dans l’utérus) et du guidage par échographie des interventions réalisées avec des aiguilles, a permis de diminuer considérablement les risques liés aux interventions sur le fœtus. Ces techniques de pointe restent cependant réservées à quelques maladies particulièrement sévères, et ne sont pour le moment disponibles que dans quelques centres de référence, tels que le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).
Transfusion et problèmes vasculaires
Lorsque le fœtus souffre d’un déficit sévère en globules rouges ou en plaquettes sanguines, la transfusion in utero est incontournable. Cette intervention reste le traitement de référence depuis les années 1960. Faute d’imagerie médicale performante à cette époque, le sang était alors injecté dans le ventre du fœtus. Aujourd’hui la technique a été grandement améliorée et la transfusion est faite directement dans le cordon ombilical. Bien que pratiqué régulièrement, ce geste n’en reste pas moins très technique.
La thérapie fœtale a également permis de progresser dans la prise en charge du syndrome «transfuseur-transfusé». Il s’agit d’une anomalie qui complique 10 à 15% des grossesses gémellaires dites «monochoriales», où les deux bébés partagent un seul placenta (vrais jumeaux). Dans ce type de grossesse, les vaisseaux des deux fœtus communiquent sur le placenta, ce qui peut mener à un déséquilibre des flux sanguins: un des jumeaux reçoit trop de sang et l’autre pas assez. Sans traitement, le pronostic est catastrophique, avec une issue fatale des jumeaux dans 90% des cas. Une technique associant fœtoscopie et traitement au laser permet aujourd’hui de séparer les circulations des jumeaux. Ce traitement a permis une nette augmentation du taux de survie, avec une survie des deux enfants dans 60 à 70% des cas.
L’échographie permet aujourd’hui d’obtenir des images du fœtus en temps réel et en haute définition. Alors qu’il fallait avant attendre la naissance de l’enfant pour réaliser le premier examen, celui-ci a maintenant lieu avant même le troisième mois de grossesse. Les maladies ou malformations qui touchent le bébé peuvent donc être diagnostiquées à un stade très précoce.
Si la plupart du temps les anomalies fœtales peuvent être traitées après la naissance, il peut être nécessaire dans certains cas de le faire quand l’enfant est encore dans le ventre de sa mère. C’est le cas notamment des maladies dont l’évolution rapide pourrait entraîner la mort de l’enfant avant sa naissance ou avant sa viabilité.
Certaines interventions nécessitent encore d’ouvrir l’utérus de la mère pour atteindre le fœtus. Mais le développement de la fœtoscopie (la visualisation du bébé grâce à un fibroscope introduit par une petite incision dans l’utérus) et du guidage par échographie des interventions réalisées avec des aiguilles, a permis de diminuer considérablement les risques liés aux interventions sur le fœtus. Ces techniques de pointe restent cependant réservées à quelques maladies particulièrement sévères, et ne sont pour le moment disponibles que dans quelques centres de référence, tels que le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).
Transfusion et problèmes vasculaires
Lorsque le fœtus souffre d’un déficit sévère en globules rouges ou en plaquettes sanguines, la transfusion in utero est incontournable. Cette intervention reste le traitement de référence depuis les années 1960. Faute d’imagerie médicale performante à cette époque, le sang était alors injecté dans le ventre du fœtus. Aujourd’hui la technique a été grandement améliorée et la transfusion est faite directement dans le cordon ombilical. Bien que pratiqué régulièrement, ce geste n’en reste pas moins très technique.
La thérapie fœtale a également permis de progresser dans la prise en charge du syndrome «transfuseur-transfusé». Il s’agit d’une anomalie qui complique 10 à 15% des grossesses gémellaires dites «monochoriales», où les deux bébés partagent un seul placenta (vrais jumeaux). Dans ce type de grossesse, les vaisseaux des deux fœtus communiquent sur le placenta, ce qui peut mener à un déséquilibre des flux sanguins: un des jumeaux reçoit trop de sang et l’autre pas assez. Sans traitement, le pronostic est catastrophique, avec une issue fatale des jumeaux dans 90% des cas. Une technique associant fœtoscopie et traitement au laser permet aujourd’hui de séparer les circulations des jumeaux. Ce traitement a permis une nette augmentation du taux de survie, avec une survie des deux enfants dans 60 à 70% des cas.
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