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Sagot :
Bonjour,
1 ) les faits : La société éditions Dubray commercialise des cartes postales sur lesquelles figure en photo le " Café Gondrée " propriété du Mme Gondrée.
Les parties sont : La société Dubray et Mme Gondrée.
2) Mme Gondrée a saisi le tribunal de 1ière instance pour faire saisir les cartes postales. Elle a été débouté et a donc saisie la cour d'appel de Caen qui a rejeté sa demande de saisie des cartes postales. Elle s'est donc pourvue en cassation.
3) La commercialisation d'une image d'un bien visible sur la voie publique et donc l'image a été prise depuis la rue constitue-t-il une atteinte aux droits du propriétaire ?
4) Mme Gondrée affirme que la commercialisation sans son consentement des images de son bien porte atteinte à ses droits de propriétaires, notamment à son droit de jouissance du bien, qui ne profite qu'au propriétaire.
La société Dubray quant 'à elle affirme qu'elle n'a commis aucune atteinte aux droits du propriétaire, car le bien peut être vu de tous depuis la rue et que la prise d'image ne nécessitait pas l'accord de Mme Gondrée car celle-ç i a eu lieu dans la rue, ouverte à tous (domaine public )
5) La cour de cassation rappelle le caractère absolu de la propriété privée et souligne que seule le propriétaire peut faire une exploitation commerciale de l'image de son bien. Car la perception des fruits de la propriété est une caractéristique dont la loi énonce qu'elle appartient au propriétaire du bien.
6) La cour de cassation casse et annule l'arrêt de la cour d'appel de Caen et renvoie l'affaire pour un nouveau jugement au fond, qui devra suivre l'interprétation de l'article 544 du Code Civil donnée par le cour de cassation , devant la cour d'appel de Rouen.
1 ) les faits : La société éditions Dubray commercialise des cartes postales sur lesquelles figure en photo le " Café Gondrée " propriété du Mme Gondrée.
Les parties sont : La société Dubray et Mme Gondrée.
2) Mme Gondrée a saisi le tribunal de 1ière instance pour faire saisir les cartes postales. Elle a été débouté et a donc saisie la cour d'appel de Caen qui a rejeté sa demande de saisie des cartes postales. Elle s'est donc pourvue en cassation.
3) La commercialisation d'une image d'un bien visible sur la voie publique et donc l'image a été prise depuis la rue constitue-t-il une atteinte aux droits du propriétaire ?
4) Mme Gondrée affirme que la commercialisation sans son consentement des images de son bien porte atteinte à ses droits de propriétaires, notamment à son droit de jouissance du bien, qui ne profite qu'au propriétaire.
La société Dubray quant 'à elle affirme qu'elle n'a commis aucune atteinte aux droits du propriétaire, car le bien peut être vu de tous depuis la rue et que la prise d'image ne nécessitait pas l'accord de Mme Gondrée car celle-ç i a eu lieu dans la rue, ouverte à tous (domaine public )
5) La cour de cassation rappelle le caractère absolu de la propriété privée et souligne que seule le propriétaire peut faire une exploitation commerciale de l'image de son bien. Car la perception des fruits de la propriété est une caractéristique dont la loi énonce qu'elle appartient au propriétaire du bien.
6) La cour de cassation casse et annule l'arrêt de la cour d'appel de Caen et renvoie l'affaire pour un nouveau jugement au fond, qui devra suivre l'interprétation de l'article 544 du Code Civil donnée par le cour de cassation , devant la cour d'appel de Rouen.
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