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Bonjour, je participe a un concours de maths et pour ce concours on a une question culturel sur "l'aventure des probabilités des origines à la fin du XVIIIe siècle",mais je n'arrive pas a trouver des informations dessus.
Pouvez m'aidez a trouver des informations dessus,
merci d'avance,


Sagot :

Bonjour,
De nombreux articles sur le net peuvent t'aider. Je te fais un résumé succinct et non copié-collé de l'article Wikipedia (https://www.wikiwand.com/fr/Histoire_des_probabilit%C3%A9s)

Pendant l'antiquité, peu de mathématiciens se sont penchés sur le hasard pour le théoriser. Cependant, le hasard a été certains mathématiciens en ce qui concerne les jeux de hasard (les dés, les jeux de cartes qui se sont popularisé en Europe au XIV° siècle).Aristote a défini le concept d'incertitude comme suit :

« Sont probables les opinions qui sont reçues par tous les hommes, ou par la plupart d’entre eux, ou par les sages, et parmi ces derniers, soit par tous, soit par la plupart, soit enfin par les plus notables et les plus illustres ».

Aristote distingue les évènements nécessaires (qui doivent se produire ou qui apparaissent très fréquemment) des évènements contingents (fortuis, accidentels). Oresme, au XIII° siècle, définit la probabilité comme "le caractères de ce qui est probable".

Le véritable début de l'étude des probabilités commence au XVII° siècle avec Pierre de Fermat et Blaise Pascal (1654) avec le problème des partis. Je cite le mathématicien Poisson :
« Il avait pour objet de déterminer la proportion suivant laquelle l'enjeu doit être partagé entre les joueurs lorsqu'ils conviennent de ne point achever la partie, et qu'il leur reste à prendre pour la gagner, des nombres de points inégaux. Pascal en donna le premier la solution, mais pour le cas de deux joueurs seulement ; il fut ensuite résolu pour Fermat, dans le cas général d'un nombre quelconque de joueurs. »

Au XVIIIe, le traité de Huygens est considéré comme une pièce maîtresse de la littérature mathématique au sujet des probabilités. Abraham de Moivre publie en 1718 "La Doctrine du Hasard" qui est aussi un ouvrage important dans ce domaine.
Notons aussi Bernouilli ("Ars Conjectandis") et le théorème d'or. 
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