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Sagot :
Bonjour,
C’est le récit d’un homme qui adore la nuit, d’un amour excessif, et déteste le jour.
Un soir, il sortit, comme à son habitude, se promener dans la ville de Paris pour profiter de la nuit. Les cafés et les rues étaient remplis, lumineux dans l’obscurité. Il continua sa promenade et entra dans le Bois de Boulogne. Là, il fut tout d’un coup frappé par un frisson singulier, par une émotion imprévue et puissante.
Lorsqu’il sortit du bois et rejoignit la ville, il sentit que l’air avait changé, qu’il faisait plus froid et que la nuit devenait plus lourde. Les avenues étaient maintenant désertes. Il vit encore quelques passages dont une file de voiture de légumes qui allaient aux Halles et dont les conducteurs dormaient et les chevaux marchaient d’un pas égal. Il vit que dans les cafés il n’y avait plus personne, et que ceux-ci n’étaient même plus éclairés. Sa montre indiquait pourtant qu’il n’était que deux heures du matin. Il continua à marcher, troublé par ce qu’il voyait ou plutôt ce qu’il ne voyait plus, il croisa un ivrogne qui faillit le heurter. Il vit aussi un fiacre et son cocher qu’il appela mais celui-ci ne répondit pas. Il s’aperçut que les becs de gaz étaient curieusement déjà tous éteints (on les supprime normalement un peu avant le jour par économie mais pas à cette heure-là). Il se dirigea vers les Halles pour rencontrer du monde mais il se perdit dans la nuit noire et cria à l’aide, au secours. Personne ne répondit. Il se décida à frapper à la première porte d’une maison mais personne n’ouvrit, et ce fut la même chose pour toutes les autres maisons où il frappa. Les Halles étaient désertes : ni voitures, ni vie. Il voulait savoir quelle heure il était mais même sa montre s’était arrêtée de tourner. Il eut peur, il courut et rejoignit le quai de la Seine d’où montait une fraîcheur glaciale. Il voulut savoir si la Seine coulait encore et descendit les marches. L’eau était là, froide, gelée, presque morte. Il n’avait plus de force, il avait faim, il faisait froid et il sentit qu’il allait mourir là.
C’est le récit d’un homme qui adore la nuit, d’un amour excessif, et déteste le jour.
Un soir, il sortit, comme à son habitude, se promener dans la ville de Paris pour profiter de la nuit. Les cafés et les rues étaient remplis, lumineux dans l’obscurité. Il continua sa promenade et entra dans le Bois de Boulogne. Là, il fut tout d’un coup frappé par un frisson singulier, par une émotion imprévue et puissante.
Lorsqu’il sortit du bois et rejoignit la ville, il sentit que l’air avait changé, qu’il faisait plus froid et que la nuit devenait plus lourde. Les avenues étaient maintenant désertes. Il vit encore quelques passages dont une file de voiture de légumes qui allaient aux Halles et dont les conducteurs dormaient et les chevaux marchaient d’un pas égal. Il vit que dans les cafés il n’y avait plus personne, et que ceux-ci n’étaient même plus éclairés. Sa montre indiquait pourtant qu’il n’était que deux heures du matin. Il continua à marcher, troublé par ce qu’il voyait ou plutôt ce qu’il ne voyait plus, il croisa un ivrogne qui faillit le heurter. Il vit aussi un fiacre et son cocher qu’il appela mais celui-ci ne répondit pas. Il s’aperçut que les becs de gaz étaient curieusement déjà tous éteints (on les supprime normalement un peu avant le jour par économie mais pas à cette heure-là). Il se dirigea vers les Halles pour rencontrer du monde mais il se perdit dans la nuit noire et cria à l’aide, au secours. Personne ne répondit. Il se décida à frapper à la première porte d’une maison mais personne n’ouvrit, et ce fut la même chose pour toutes les autres maisons où il frappa. Les Halles étaient désertes : ni voitures, ni vie. Il voulait savoir quelle heure il était mais même sa montre s’était arrêtée de tourner. Il eut peur, il courut et rejoignit le quai de la Seine d’où montait une fraîcheur glaciale. Il voulut savoir si la Seine coulait encore et descendit les marches. L’eau était là, froide, gelée, presque morte. Il n’avait plus de force, il avait faim, il faisait froid et il sentit qu’il allait mourir là.
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