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Sagot :
En 1833, il commence un combat qui ne le quittera plus. Il écrit,
sa plume sera son arme, son premier ouvrage contre l’esclavage. Il s’y
montre désintéressé, rigoureux. Schoelcher n’a rien à y gagner que des
haines tenaces et de ce point de vue, il sera servi ! Il se tient à
l’écart des sociétés « pro » ou « anti » esclavagisme qui fleurissent un
peu partout, préférant cultiver une indépendance farouche. Le combat
est de savoir si les Noirs sont vraiment des hommes. Schoelcher l’athée,
fait flèche de tout bois, rappelant que Sainte Iphigénie est une
Ethiopienne ; il se bat pour faire admettre que le Noir peut être
éduqué, qu’il n’est pas l’intermédiaire entre le singe et l’Homme…
En 1840, à l’appel des esclavagistes, il se rend aux Antilles, vérifier par lui-même. S’il constate des améliorations dans le traitement des esclaves, il ne peut transiger quant au principe ! A son retour, il persiste et signe un gros ouvrage de cinq cents pages, son plus connu : Colonies Françaises, Abolition immédiate de l’esclavage. Il est exempt de toute haine, fustigeant toujours le principe de l’esclavage, il n’attaque pas les planteurs en tant que personnes: « J’aime vos esclaves parce qu’ils souffrent. Je vous aime, parce que vous avez été bons et généreux pour moi. » . Il écrit, il lutte, il écrit, toujours ouvert à la controverse, amicale, comme avec l’abbé Dugoujon, avec lequel il confronte ses propos sur l’obscurantisme qu’il attribue à l’Eglise, dans l’amitié et la courtoisie, toujours. Schoelcher avait à la fois épaté et choqué Lamartine par son athéisme empreint d’une haute valeur morale…
Schoelcher a « l’art » de n’être pas là quand il le faut… En février 1848 ? Quand Louis-Philippe est soufflé par une « révolutionnette », il est en voyage. Il revient et arrache à Arago, membre du Gouvernement Provisoire, l’abolition sans condition de l’esclavage dans les colonies françaises, le 27 avril.
En 1840, à l’appel des esclavagistes, il se rend aux Antilles, vérifier par lui-même. S’il constate des améliorations dans le traitement des esclaves, il ne peut transiger quant au principe ! A son retour, il persiste et signe un gros ouvrage de cinq cents pages, son plus connu : Colonies Françaises, Abolition immédiate de l’esclavage. Il est exempt de toute haine, fustigeant toujours le principe de l’esclavage, il n’attaque pas les planteurs en tant que personnes: « J’aime vos esclaves parce qu’ils souffrent. Je vous aime, parce que vous avez été bons et généreux pour moi. » . Il écrit, il lutte, il écrit, toujours ouvert à la controverse, amicale, comme avec l’abbé Dugoujon, avec lequel il confronte ses propos sur l’obscurantisme qu’il attribue à l’Eglise, dans l’amitié et la courtoisie, toujours. Schoelcher avait à la fois épaté et choqué Lamartine par son athéisme empreint d’une haute valeur morale…
Schoelcher a « l’art » de n’être pas là quand il le faut… En février 1848 ? Quand Louis-Philippe est soufflé par une « révolutionnette », il est en voyage. Il revient et arrache à Arago, membre du Gouvernement Provisoire, l’abolition sans condition de l’esclavage dans les colonies françaises, le 27 avril.
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