Bonjour,
Dans " Les misérables " Victor Hugo met en évidence la dureté de la société française de la première moitié du 19e siècle et la grandeur d'âme d'un forçat repenti.
C'est une société bourgeoise, capitaliste dont les lois sont impitoyables.
Javert, le policier, incarne de manière tragique l' aspect inhumain et répressif de la loi.
Jean Valjean est un bandit, un voleur qui a dérobé un pain, c'est un bagnard évadé, un être nuisible et irrécupérable qu'il doit poursuivre, arrêter et reconduire au bagne pour le restant de ses jours.
Javert n'a pas de haine, il applique les lois sans états d'âme, il ne met pas en cause ses certitudes, il ne peut sortir que du mal venant de quelqu'un qui a été condamné.
Le comportement de Jean Valjean le choque, il ne peut admettre son dévouement pour Cosette et Marius, les actions bénéfiques au sein de la commune l'interpellent... un forçat ne peut faire le bien, c'est, par définition, impossible.
Mais Jean Valjean continue sa vie de générosité et Javert qui le traque se sent de plus en plus déstabilisé par une grandeur d'âme dont l'ampleur le choque et le dépasse.
Lorsque l'on charge Jean Valjean d'exécuter Javert lors de l'insurrection, le policier s'imagine que l'ancien forçat va le tuer d'un coup de poignard, c'est plus digne d'un bandit... Mais quand Jean Valjean tire en l'air, tranche les liens du policier et le libère.... Javert ne peut supporter ce geste qui le confond et l' anéantit, toutes ses certitudes s'écroulent, il ne sait plus quoi faire ni penser, c'est insupportable.... et il se suicide.
Voilà, j'espère avoir pu t'aider.
