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Sagot :
Écoute d'abord la chanson et pendant que tu le fait, écrit se que tu entend , prend des notes et développe ensuite ce que tu as
Le mot « toréador » est souvent utilisé de nos jours de manière impropre pour « torero » ou « matador ». Beaucoup d’aficionados croient ainsi qu'il provient d'une mauvaise espagnolade inventée par Prosper Mérimée.
En fait, ce terme existait en espagnol et désignait les toreros à cheval d’avant le xviiie siècle. Mérimée l'emploie par exemple dans sa comédie Le Carrosse du Saint-Sacrement qui se passe dans la deuxième moitié du xviiie siècle. En revanche dans sa nouvelle Carmen, qui se déroule probablement au début du xixe siècle, il n'est jamais question de toréador mais seulement d'un picador. C'est en l'adaptant pour l'opéra que les librettistes Henri Meilhac et Ludovic Halévy ont introduit ce mot anachronique qu'ils ont ainsi popularisé auprès du public français.
Celui qui de nos jours combat le taureau lors des corridas, que ce soit à pied ou à cheval, est un « torero » : matador, peón, banderillero, picador ou rejoneador, tous sont des « toreros ». Celui des toreros qui tue le taureau après l'avoir combattu à pied est un « matador ».
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