Bonsoir !

Je dois réaliser une dissertation sur la ville de Lagos mais je ne sais pas comment procéder. Je vous demande alors votre plus grande aide afin de me donner un coup de main pour ce devoir.
En espérant avoir une réponse au plus vite !
Merci d'avance !

Je vous donne déjà ce que j'ai commencé à rassembler :

Lagos est la plus grande et ancienne ville capitale du Nigeria (de 1960 a 1994)  ainsi que du continent africain. La ville se situe au sud-ouest du Nigeria et abrite plus de 25millions d'habitants (15% de la population du Nigéria). Au cours des années 2000 elle a connu une explosion démographique. Elle est le principal centre industriel et commercial nigérian, et possède leplus grand port d'Afrique. C'est un ensemble d'île au bord du golfe du Bénin ou on peut trouver de très nombreux bidonvilles qui ont été touchés maintes fois par desinondations au cours du siècle.

II. Les difficultés rencontrées par Lagos, mégapole du Sud:

A) Les bidonvilles de Lagos...
Lagos est une mégapole récente qui connaît une explosion urbaine.L'étalement urbain est important et anarchique. L'étalement urbain accentue la ségrégation socio-spatiale.
Les inégalités entre riche et pauvres sont de plus en plus présentes. Une grande partie de lapopulation ayant de très fortes difficultés financières se loge dans les nombreux bidonvilles qui constituent les 2/3 de la ville de Lagos. On peut en compter plus d'une dizaine, situés principalement àl'Est de la lagune dont parmi eux l'un des plus connus Makoko. Ses habitants vivent dans des conditions précaires. De plus ils n'ont pas accès à l'eau potable et subissent une extrême pauvreté.
Makokoest parmi les plus importants bidonvilles de Lagos. Il est construit sur pilotis en territoire inondable. Makoko compte entre 100 000 et 250 000 habitants (manque de précision du à l'absencerecensement). Ses principaux habitants vivent de la pêche et sont immigrés arrivant des campagnes à la recherche d'une vie meilleure. Peu d'enfants vont à l'école, peu d'écoles.


B) La ville de Lagos, face à cette explosion démographique
Les autorités sont très impliquées. Et c’est une des bonnes nouvelles pour cette ville à la croissance très rapide. Le problème de l’insécurité s’est amélioré et les infrastructures se développent. Les transports (le développement des navettes fluviales à Lagos) , les déchets et le logement demeurent au centre des préoccupations. D’une manière générale, on sent une volonté politique d’aller vers un urbanisme raisonné, d’œuvrer pour la réhabilitation des quartiers insalubres. Les agences d’exécution de ces politiques de la ville sont de grande qualité, certains de leurs cadres ont par exemple participé au développement Londres avant de retourner au pays.
À Amukoko comme ailleurs, les initiatives de restructuration des quartiers précaires font l’objet d’une très forte demande de la part de la population et des autorités locales officiant sous l’égide des maires (appelés chairmen).
Au sein du gouvernement de l’État de Lagos, la Lagos State Urban Renewal Authority (LASURA), en charge de la restructuration des quartiers précaires, favorise une approche in situ de la restructuration des quartiers précaires, minimisant autant que possible les déplacements de population. Si cette approche constitue la doctrine officielle de l’État de Lagos en matière d’intervention sur les quartiers précaires, pour laquelle il n’a pour l’heure pas de document stratégique officiel et global, elle ne fait pas l’unanimité et n’est pas toujours appliquée.
Mais où et comment déplacer 12 millions de personnes, dans une ville tentaculaire que l’on met déjà plusieurs heures à traverser ? Compte tenu de la très forte densité de population dans l’ensemble des quartiers précaires de Lagos, il serait impossible de reloger tous les habitants des slums dans un périmètre proche de leur quartier d’origine. De telles opérations conduiraient à reloger les habitants à des dizaines de kilomètres.
Une rénovation urbaine in situ, intervenant sur la réalisation d’infrastructures, d’équipements et d’espaces publics et minimisant les relocalisations de population, apparaît aux yeux de l’État de Lagos comme la solution la plus adaptée, et rejoint en cela celle prônée par la plupart des bailleurs. L’objectif serait alors de transformer, de façon progressive et durable, ces zones urbanisées en quartiers intégrés au tissu urbain environnant.