Bonjour,
Un soir, je me trouvais tranquillement avec mon grand-père au salon, il me racontait des histoires de son enfance, comme il faisait souvent ; tout se passait bien, nous étions heureux et calmes.
Mais soudain, il se mit à tousser très fortement puis tomba sur le carrelage glacé. Je me dirigeais alors vers lui avec crainte et émoi, et j'ai tenté de lui soutirer quelques mots, mais rien ne sortait de sa bouche, il ne parlait pas, il était blême, les yeux à demi ouverts, sa peau était froide et ses mains tremblaient. J'ai d'abord pensé que celui-ci était mort, alors je me souvenais qu'il fallait tendre son oreille vers le coeur pour entendre s'il battait toujours. Ouf, il battait encore, mais d'une façon très lente et irrégulière. Heureusement, il était vivant, mais que faire ?
Je courus alors vers la pièce d'à côté où se trouvait ma mère, dont sa fille, et elle eut immédiatement le réflexe d'appeler les secours, elle a tapé le 15 sur son téléphone et le SAMU est arrivé dans les quinze minutes qui suivaient.
Je ne disais rien, je restais près de mon grand-père, je pleurais, je criais, ma mère tentait de me calmer et le médecin du SAMU a demandé que je sorte de la pièce pour qu'il puisse travailler convenablement.
C'est alors que derrière le mur j'écoutais, j'entendais un appareil de mesure qui sonnait à chaque battement de coeur, j'entendais des voix mais je ne comprenais le sens des phrases, puis ensuite, ils ont transporté mon grand-père sur un brancard, il était entouré de tuyaux, un masque couvrait son visage du nez à la bouche, sans doute pour respirer, et une couverture chauffante était déposée sur lui.
Ces messieurs amenaient mon grand-père adoré à l'hôpital, il faisait un arrêt cardiaque. Maman m'a rassurée quand même en me disant que grâce à moi il allait être sauvé et que je pourrai aller le voir bientôt. Mais je n'avais pas le droit d'aller lui dire au revoir car ça aurait été soit disant trop éprouvant pour moi. Je l'ai donc laissé partir sans rien dire en espérant que le lendemain de bonnes nouvelles me parviendraient.
Je te laisse décider de la fin heureuse ou malheureuse