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Mel1871
Answered

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Bonjour,
Pourriez-vous m’aider sur cette question s’il vous plaît ?
Merci d’avance Melvyn

Questions sur le texte

1-Comment qualifieriez-vous les relations entre Antigone et sa nourrice ?
Développez et justifiez en vous appuyant sur le niveau de langue , les didascalies ainsi que sur les figures de style utilisées.​

2-Qu’est-il arrivé à la mère d’Antigone ? Expliquez en vous appuyant sur les mots du texte ainsi que sur vos connaissances.​​​​​​​​​​ ​​

3-Comment la nourrice retranscrit-elle son dialogue imaginaire avec la mère d’Antigone ? ​ ​

4-Pourquoi la nourrice est-elle si inquiète ? (au moins deux raisons) Développez et justifiez ​​.​

5-Entre les lignes 15 et 17, comment la nourrice tente-elle de faire avouer Antigone ? (au moins deux moyens)​​​

6-Dans sa dernière réplique, montrez qu’Antigone paraît sûre d’elle. Vous vous appuierez particulièrement sur les verbes (temps, modes, tournures)​​​

7-Ce dialogue est-il selon vous comique ou tragique ? Justifiez en vous appuyant sur le texte.


Texte
ANTIGONE
Nounou, tu ne devrais pas trop crier. Tu ne devrais pas être trop méchante ce matin.
LA NOURRICE
Pas crier ! Je ne dois pas crier par dessus le marché ! Moi qui avais promis à ta mère… Qu’est-ce qu’elle me dirait, si elle était là ? « Vieille bête, oui, vieille bête, qui n’as pas su me la garder pure, ma petite. Toujours à crier, à faire le chien de garde, à leur tourner autour avec des lainages pour qu’elles ne prennent pas froid ou des laits de poule pour les rendre fortes ; mais à quatre heures du matin tu dors, vieille bête, tu dors, toi qui ne peux pas fermer l’oeil, et tu les laisses filer, marmotte, et quand tu arrives, le lit est froid ! » Voilà ce qu’elle me dira ta mère, là-haut, quand j’y monterai, et moi j’aurai honte, honte à en mourir si je n’étais pas déjà morte, et je ne pourrai que baisser la tête et répondre : « Madame Jocaste, c’est vrai. »
ANTIGONE
Non, nourrice. Ne pleure plus. Tu pourras regarder maman bien en face, quand tu iras la retrouver. Et elle te dira : « Bonjour, nounou, merci pour la petite Antigone. Tu as bien pris soin d’elle. » Elle sait pourquoi je suis sorti ce matin.
LA NOURRICE
Tu n’as pas d’amoureux ?
ANTIGONE
Non, nounou.
LA NOURRICE
Tu te moques de moi, alors ? Tu vois, je suis trop vieille. Tu étais ma préférée, malgré ton sale caractère. Ta sœur était plus douce, mais je croyais que c’était toi qui m’aimais. Si tu m’aimais, tu m’aurais dit la vérité. Pourquoi ton lit était-il froid quand je suis venu te border ?
ANTIGONE
Ne pleure plus, s’il te plaît, nounou. (Elle l’embrasse) Allons, ma vieille bonne pomme rouge. Tu sais quand je te frottais pour que tu brilles ? Ma vieille pomme toute ridée. Ne laisse pas couler tes larmes dans toutes les petites rigoles, pour des bêtises comme cela -pour rien. Je suis pure, je n’ai pas d’autre amoureux qu’Hémon, mon fiancé, je te le jure. Je peux même te jurer, si tu veux, que je n’aurai jamais d’autre amoureux… Garde tes larmes, garde tes larmes ; tu en auras peut-être besoin encore, nounou. Quand tu pleures comme cela, je redeviens petite… Et il ne faut pas que je sois petite ce matin.


Sagot :

Réponse :

3. Elle le retranscrit au discours direct..

7. tragique

I- Situation du passage :

  Ismène qui s’est rétractée (revenir sur sa décision), a tenté de convaincre sa sœur Antigone de ne pas enterrer Polynice de peur d’attirer les foudres de Créon. À ce moment-là, la nourrice fait sa seconde apparition.

  II- Axes de lecture

  1- La tourmente d’Antigone :

  Consciente de ce qui l’attend (affronter Créon et la mort) Antigone perd tout appétit «je n’ai pas faim, nourrice» et cherche un réconfort morale auprès de sa nourrice : «fais-moi tout de même bien chaud comme lorsque j’étais malade…»

«Nounou plus forte que la fièvre ; Plus forte que le cauchemar ; Plus forte que l’armoire qui ricane ; Plus forte que les mille insectes… ; Plus forte que la nuit…»

→ Antigone l’enfant

«Plus forte que la mort». → Antigone l’adulte

  L’anaphore «plus forte que» est une forme d’insistance, Antigone cherche la force de faire face à la mort.

  Elle avoue sa faiblesse et sa peur mais demeure orgueilleuse «je suis seulement encore un peu petite pour tout cela, mais il n’y a que toi qui doit le savoir»

  «Tout cela» → anaphore grammaticale qui renvoie à l’enterrement de Polynice, à sa future confrontation avec Créon, à la mort… Mais échapper à la mort est une chose dont elle doute : «Je tiens ta bonne main … peut-être qu’elle va me sauver encore» → faible espoir.

  2- Un testament oral + les adieux

  Implicitement, Antigone laisse un testament oral à la nourrice, certaine de sa mort. La chienne douce «si elle était triste, si elle avait l’air d’attendre… il voudrait mieux la faire tuer…» c’est sa dernière volonté.

Toutefois elle ne cesse de faire des allusions à sa fin tragique «Si moi pour une raison ou pour une autre je ne pouvais plus lui parler» que la nourrice «ne comprend pas».

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