Cette morale rejoint celle du loup et de l'agneau "la raison du plus fort est toujours la meilleure", dans cette fable c'est le plus faible qu'on punit parce que les puissants ont la force de pouvoir le faire. Jean de la Fontaine dénonce l'hypocrisie de la justice qui n'est juste que pour les puissants mais qui suinte d'injustice pour les plus faibles. Car le renard dans cette fable plaide en faveur des puissants qui ont mangé des moutons mais diabolise un honnête âne qui a mangé de l'herbe, en quête de justice souvent cette dernière à deux poids deux mesures et que l'âne finisse à l'échafaud ce mécréant. Le dénouement est tragique, l'auteur ici utilise la tragédie afin de souligner, afin d'appuyer, afin d'encadrer son point, la justice est hypocrite quand elle est dans les mains des tous puissants.
