Voilà une correction:
Et
elle partit, tenant sa fille dans ses bras à la recherche, folle mais pas
désespérée, d'un simple jouet d'enfant, d'une toute petite poupée en chiffon,
dans ce monde cruel et obscur qu'était la guerre.
-« Eloignons de là » (Je dirais plutôt : « Partons vite ! »car
la phrase « éloignons nous de là » ne se prononce pas bien ) dit –elle (il faut suivre la première phrase)
à sa fille en la serrant très fort dans ses bras.
- « Pourquoi il y a la guerre ? » demanda
la petite fille en pleurs « ils m’ont
enlevé ma poupée, c’est pas juste ! »
Sa maman s’éloigna (ATTENTION le texte est au passé !) de la maison en
feu, dont les débris volaient partout, des craquements de bois qui faisaient peur de recevoir quelque chose ; (ne pas
faire de phrases trop longues: coupures avec des points virgules ou des points) les flammes étaient plus hautes que la maison,
puis tout d’un coup la charpente s’effondra
totalement dans un grand bruit.
La femme courrait, l’enfant accrochée à elle. Elle se retourna
sur leur maison écroulée dans un tas de poussière . Les autres survivants
pleuraient, criaient , et elles tremblaient toutes les deux devant ce désastre.
La maman dit pour rassurer l’enfant :
- » Nous sommes
vivantes, ma chérie, c’est déjà une très grande chance »
-« Mais où allons nous aller maintenant que notre
maison a brulé ? » répondit la petite.
Elles continuèrent à marcher le long de la route à
moitié détruite. Les obus n’arrêtaient
pas de tomber et de faire un bruit de sifflement juste avant d’atteindre leurs
cibles. (Attention de ne pas mettre « elles regardent, elles voient »
ce n’est pas très joli. Comme le narrateur est omniscient tu peux décrire le
paysage sans mettre « elles voient » ) Il vaux mieux dire : Les
champs au lointain n’étaient plus que
d’immenses trous d’obus, les autres maisons étaient presque toutes détruites. La mère n’arrivait même plus à s’imaginer
comment était son village avant, tellement c’était un enfer.
Les
gens affolés, prenaient le peu qu’ils leur restait et marchaient portant leurs
pauvres affaires sur dos. (attention aux
phrases trop longues !Lire à haute voix pour savoir quand couper…) Ceux qui avaient plus de chance, suivaient
dans une carriole. Certains, épuisés s’arrêtaient sur le bas coté. Les personnes âgées
n’en pouvaient plus, les enfants pleuraient……c’était la désolation.
La mère dit : -» on m’a toujours dit que
là où un obus à atterri il n’éclate pas une deuxième fois . Tu es lourde, je suis épuisée, arrêtons nous
un instant »
Elles s’engouffrèrent
dans un trou d’obus, .puis une voix jaillit :- « je peux vous aider ? » La mère
et la fille levèrent les yeux. C’était le père, le mari….Elles sourirent et ils les
aida à sortir du trou. Ils se serrèrent tous les trois très fort.
- « Papa ! Tu vas nous sauver, j’ai tellement
peur… et ma poupée, je ne sais pas où elle est ! » dit la petite en
pleurant. Le père, militaire, était là
avec les autres pour aider la population.
-« Ne t’inquiète pas, en rentrant dans le village,
j’ai trouvé ta poupée et je l’ai reconnue, elle est dans mon camion en lieu
sur. Mon objectif était de vous
retrouver, car lorsque j’ai vu l’incendie de loin j’ai eu très peur pour vous !
Mais maintenant je suis content d’être avec vous et nous allons partir vous
accompagner dans le village voisin, chez notre cousine, vous serez en sécurité. »
Tous trois,
disparurent derrière la fumée, les flammes et la désolation. (tu as déjà
utilisé ce mot « la désolation » il faut trouver un
synonyme : le désespoir, la souffrance, le ravage, les ruines, …)