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 BESOIN DE VOUS : Sujet d'une rédaction : c'est pendant la guerre en 1916, un obus éclate, une femme sort de sa maison en feu, sa petite fille est dehors vivante.......elle cherche sa poupée, sa mère lui dit qu'elle n'est pas loin "après le virage"..Suite à faire avec en début d'introduction : Et elle partit, tenant sa fille dans ses bras à la recherche, folle mais pas désespérée, d'un simple jouet
d'enfant, d'une toute petite poupée en chiffon, dans ce monde cruel et obscur qu'était la guerre.

MERCI à ceux qui m'aideront à continuer cette rédaction.



Sagot :


Voilà une correction:

 Et elle partit, tenant sa fille dans ses bras à la recherche, folle mais pas désespérée, d'un simple jouet d'enfant, d'une toute petite poupée en chiffon, dans ce monde cruel et obscur qu'était la guerre.

-« Eloignons de là »  (Je dirais plutôt : « Partons vite ! »car la phrase « éloignons nous de là » ne se prononce pas bien )  dit –elle (il faut suivre la première phrase) à sa fille en la serrant très fort dans ses bras.

- « Pourquoi il y a la guerre ? » demanda  la petite fille en pleurs « ils m’ont enlevé ma poupée, c’est pas juste ! »

 Sa maman s’éloigna (ATTENTION  le texte est au passé !) de la maison en feu, dont les débris volaient partout, des craquements de bois qui  faisaient  peur de recevoir quelque chose ; (ne pas faire de phrases trop longues: coupures avec des points virgules ou des points) les flammes étaient plus hautes que la maison, puis tout d’un coup la charpente s’effondra  totalement dans  un grand bruit.

La femme  courrait, l’enfant accrochée à elle. Elle  se retourna    sur   leur maison écroulée dans  un tas de poussière . Les autres survivants pleuraient, criaient , et elles tremblaient toutes les deux devant ce désastre. La maman dit  pour  rassurer l’enfant :

- » Nous sommes vivantes,  ma chérie, c’est déjà une très grande chance »

-« Mais où allons nous aller maintenant que notre maison a brulé ? » répondit la petite. Elles continuèrent à marcher le long de la route à moitié détruite. Les obus  n’arrêtaient pas de tomber et de faire un bruit de sifflement juste avant d’atteindre leurs cibles. (Attention de ne pas mettre « elles regardent, elles voient » ce n’est pas très joli. Comme le narrateur est omniscient tu peux décrire le paysage sans mettre « elles voient » ) Il vaux mieux dire : Les champs au lointain n’étaient  plus que d’immenses trous d’obus, les autres maisons étaient  presque toutes détruites.  La mère n’arrivait même plus à s’imaginer comment était son village avant, tellement  c’était un enfer.

 Les gens affolés, prenaient le peu qu’ils leur restait et marchaient portant leurs pauvres affaires sur dos.  (attention aux phrases trop longues !Lire à haute voix pour savoir quand couper…)  Ceux qui avaient plus de chance, suivaient dans une carriole. Certains, épuisés s’arrêtaient sur le bas coté. Les personnes âgées n’en pouvaient plus, les enfants pleuraient……c’était la désolation.

La mère dit : -» on m’a toujours dit que là où un obus à atterri il n’éclate pas une deuxième fois .  Tu es lourde, je suis épuisée, arrêtons nous un instant » Elles  s’engouffrèrent dans un trou d’obus, .puis une voix jaillit :- « je peux vous aider ? » La mère et la fille levèrent les yeux.  C’était  le père, le mari….Elles sourirent et ils les aida  à sortir du trou. Ils  se serrèrent tous les trois très fort.

- « Papa ! Tu vas nous sauver, j’ai tellement peur… et ma poupée, je ne sais pas où elle est ! » dit la petite en pleurant. Le père, militaire, était  là avec les autres pour aider la population.   -« Ne t’inquiète pas, en rentrant dans le village, j’ai trouvé ta poupée et je l’ai reconnue, elle est dans mon camion en lieu sur.  Mon objectif était de vous retrouver, car lorsque j’ai vu l’incendie de loin j’ai eu très peur pour vous ! Mais maintenant je suis content d’être avec vous et nous allons partir vous accompagner dans le village voisin, chez notre cousine, vous serez en sécurité. »

 Tous trois, disparurent derrière la fumée, les flammes et la désolation. (tu as déjà utilisé ce mot «  la désolation »  il faut trouver un synonyme : le désespoir, la souffrance, le ravage, les ruines, …)