Imaginer la suite:
Un obus dechira le ciel telle une etoile filante et, dans un boucan d'enfer, explosa sur Verdu. Puis, comme chaque jour, les autres suivent. Quand elle entendit l'explosion, elle sortit en hurlant de sa mainson, vit la rose dessinee par l'obus et, un peu plus loin, sa fille a terre. Etonnament blanche et seule au milieu du chaos, mais bel et bien vivante a entendre sespleurs. Elle se pencha, la prit dans ses bras, la serra contre sa poitrine, sentit contre elle sa respiration. Les miracles ne sont possible que si nous y croyons.
Dans les yeux de l'enfant, comme dans un miroir, serefletait la ville. Bombardee et martyrisee. La mere sentait dans son dos la chaleur de sa maison qui brulait dans de petits craquements.
-la poupee, dit alors la petite fille, elle est ou ma poupee?
Tout doucement elle repose son enfant
- pas loin, murmura t-elle, pas lokn, juste la...derriere le virage.
Ce jour gris de novembre, autour d'elles, se transformait en une macabre fete payenne-le feu, la cendre, la poussiere lourde formait comme un rideau opaque et sombre. Quelques survivants essayaient vaguement de combattre les flemmes, les autres, abattus, resignes regardaient leurs maisons achever de bruler. Tous etrangement calmes, comme s' ils avaient depasse l'ultime degre de la peur. L'automne 1916, en la petite ville de verdun, s' annoncait comme une longue saison en enfer.
-dis maman, on va la chercher?
La femme sourit a tavers ses larmes-des larmes, qui n'exprimaient pas la tristesse mais quelque chose de bien plus precieux, tandis qu'elles glissaient sur son visage telles des clochettes d'argent.
- on y va, dit-elle finalement
Et elle partit, tenant sa fille dans ses bras a la recherche, folle mais pas desesperee, d'un simple jouet d'enfant, d'une toute petite poupee en chiffon, dans ce monde cruel et obscur qu'etait la guerre, [...]
merci de bien vouloir m'aider!