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Sagot :
Il faut distinguer vérité intérieure et vérité "extérieure": il
y a la vérité comme conformité à ce que l'on pense (de quelqu'un,
notamment, c'est là surtout que dire la vérité pose problème) et la
vérité comme conformité aux faits. La première correspondrait à la
franchise: doit-on faire toujours preuve de franchise? La franchise est
aussi une forme de violence. La deuxième correspondrait à ... je ne sais
pas s'il existe un terme spécifique, disons qu'il s'agit alors de faits
extérieurs, comme par exemple dire à un enfant que son père est mort.
Pour le cas des enfants, j'aurais donc tendance à prendre des libertés
avec le devoir de vérité. Pour le cas des adultes, c'est tout de même
assez différent. Il est vrai que certaines vérités peuvent être dures à
entendre, par exemple pour un malade condamné à une mort certaine. Mais
je persiste à croire que lui mentir c'est s'ériger en juge de ce qu'il
peut ou non faire avec cette vérité. Cela procède d'une identification:
je me mets à la place de l'autre et j'imagine que telle vérité m'aurait
fait mal. En un sens, c'est donc à moi que je ne veux pas faire mal. Du
reste, il est souvent plus facile de rester dans le mensonge que dans la
vérité: on truque la réalité selon nos propres désirs et angoisses.
AIDE TOI DE SA.... :)
AIDE TOI DE SA.... :)
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