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Devoir Maison.
Après avoir lu les textes des Frères Goncourt
(p. 71) et de G. de Maupassant (p.219) du manuel «Méthodes et
pratiques», répondez à la question suivante :
• Quels éléments
communs peut-on dégager des différentes visions que proposent ces
auteurs quant au rôle et aux caractéristiques du roman tel qu'ils le
conçoivent ?                                                                                                                                                                               































































































[...]Vivant au dix-neuvième siècle, dans un temps de suffrage universel, de démocratie, de libéralisme, nous nous sommes demandé si ce qu’on appelle « les basses classes » n’avait pas droit au Roman ; si ce monde sous un monde, le peuple, devait rester sous le coup de l’interdit littéraire et des dédains d’auteurs qui ont fait jusqu’ici le silence sur l’âme et le cœur qu’il peut avoir. Nous nous sommes demandé s’il y avait encore, pour l’écrivain et pour le lecteur, en ces années d’égalité où nous sommes, des classes indignes, des malheurs trop bas, des drames trop mal embouchés, des catastrophes d’une terreur trop peu noble. Il nous est venu la curiosité de savoir si cette forme conventionnelle d’une littérature oubliée et d’une société disparue, la Tragédie, était définitivement morte ; si, dans un pays sans caste et sans aristocratie légale, les misères des petits et des pauvres parleraient à l’intérêt, à l’émotion, à la pitié, aussi haut que les misères des grands et des riches ; si, en un mot, les larmes qu’on pleure en bas pourraient faire pleurer comme celles qu’on pleure en haut.[...]E.et J. de Goncourt, «Germinie Lacerteux», préface de la première édition, 1865.[...]Pour produire l’effet qu’il poursuit, c’est-à-dire l’émotion de la simple réalité et pour dégager l’enseignement artistique qu’il en veut tirer, c’est-à-dire la révélation de ce qu’est véritablement l’homme contemporain devant ses yeux, il [le romancier] devra n’employer que des faits d’une vérité irrécusable et constante.Mais en se plaçant au point de vue même de ces artistes réalistes, on doit discuter et contester leur théorie qui semble pouvoir être résumée par ces mots : « Rien que la vérité et toute la vérité. »Leur intention étant de dégager la philosophie de certains faits constants et courants, ils devront souvent corriger les événements au profit de la vraisemblance et au détriment de la vérité, carLe vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable.Le réaliste, s’il est un artiste, cherchera, non pas à nous montrer la photographie banale de la vie, mais à nous en donner la vision plus complète, plus saisissante, plus probante que la réalité même.Raconter tout serait impossible, car il faudrait alors un volume au moins par journée, pour énumérer les multitudes d’incidents insignifiants qui emplissent notre existence.Un choix s’impose donc, — ce qui est une première atteinte à la théorie de toute la vérité.La vie, en outre, est composée des choses les plus différentes, les plus imprévues, les plus contraires, les plus disparates ; elle est brutale, sans suite, sans chaîne, pleine de catastrophes inexplicable, illogiques et contradictoires qui doivent être classées au chapitre faits divers.Voilà pourquoi l’artiste, ayant choisi son thème, ne prendra dans cette vie encombrée de hasards et de futilités que les détails caractéristiques utiles à son sujet, et il rejettera tout le reste, tout l’à-côté.[...]Faire vrai consiste donc à donner l’illusion complète du vrai, suivant la logique ordinaire des faits, et non à les transcrire servilement dans le pêle-mêle de leur succession.[...]Guy de Maupassant, , «Le Roman», préface à «Pierre et Jean», 1887. 












                                                                                                                                                                  je vous envoie mon texte à nouveau ,s'il vous plait aidez moi merciiiiiiiii


Sagot :

On peut en déduire que les visions de ces deux auteurs sont communes.
Ce qu'ils décrivent sont des paysages miséreux, des personnages simples ( =paysans) on appelle cela : le réalisme !

voilà ! ;3
Quels éléments communs peut-on dégager des différentes visions que proposent ces auteurs quant au rôle et aux caractéristiques du roman tel qu'ils le
conçoivent ?

On peut dire que chaque texte s'intéresse à la société française de façon différente. Ils analysent et étudient un groupe de personnes scientifiquement de façon plutôt réaliste.


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