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Bonsoir, J'ai une question sur corpus en Francais. En quoi la forme irrégulière de ces sonnets a été pour ces trois poètes une contrainte créatrice de sens ?

  Le crapaud de Tristan Corbière

Un chant dans une nuit sans air… – La lune plaque en métal clair Les découpures du vert sombre.… Un chant ; comme un écho, tout vif Enterré, là, sous le massif… – Ça se tait : Viens, c'est là, dans l'ombre…– Un crapaud ! – Pourquoi cette peur, Près de moi, ton soldat fidèle ! Vois-le, poète tondu, sans aile, Rossignol de la boue… – Horreur ! –… Il chante. – Horreur !! – Horreur pourquoi ? Vois-tu pas son œil de lumière… Non : il s'en va, froid, sous sa pierre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Bonsoir – ce crapaud-là c'est moi.Sonnet boiteux de Verlaine

Ah ! vraiment, c'est triste, ah ! vraiment ça finit trop mal. Il n'est pas permis d'être à ce point infortuné. Ah! vraiment c'est trop la mort du naïf animal Qui voit tout son sang couler sous son regard fané.

Londres fume et crie. Ô quelle ville de la Bible ! Le gaz flambe et nage et les enseignes sont vermeilles. Et les maisons dans leur ratatinement terrible Epouvantent comme un sénat de petites vieilles.

Tout l'affreux passé saute, piaule, miaule et glapit Dans le brouillard rose et jaune et sale des Soho Avec des indeeds et des all right et des haôs.

Non vraiment c'est trop un martyre sans espérance, Non vraiment cela finit trop mal, vraiment c'est triste : Ô le feu du ciel sur cette ville de la Bible !

A la campagne de Jean Goudezki

Ô
Trève
Brève
Au

Haut
Rêve !...
Eau !
Grève! ...

Là !
La
Plaine

Dort
Pleine
D'or.