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Sagot :
je n ai pas com10 ans qu'il n'avait pas vu Luciana et voilà qu'aujourd'hui elle l'appelle, apeurée, effrayée, une question de vie et de mort. Que faire, que dire. Écoute ma belle, t'es bien gentille, on sait peut-être embrassée il y a une décennie mais tu n'avais pas voulu aller plus loin, alors oublie-moi maintenant. Mais non, il l'a écouté jusqu'au bout, ils se sont convenu d'un rendez-vous, autour d'un verre ou d'un café. Et puis elle lui a raconté une histoire abracadabrante comme quoi elle subirait la terrible vengeance de Kloster. Toutes les personnes qu'elles aiment disparaissent autour d'elle. de façon bien étrange et mystérieuse. Mais, Kloster, ce grand écrivain argentin…
Un roman dans le roman. Deux écrivains, une femme qui était belle avant, avec tant de sensualité lorsqu'elle tapait à la machine les phrases de ces deux auteurs, ce chemisier presque transparent que j'avais tant envie d'arracher par cette journée de chaleur. Luciana B. B comme belle. B comme brune. Femme fragile que j'aurais envie de protéger et de croire. Car toute la question est là, dans ce thriller psychologique. Croire au récit de Luciana ou faire confiance à Kloster ? Elle me parle, se confie, me raconte ses dix dernières années, j'ai envie de la croire ; je suis peut-être encore un peu amoureux. Kloster s'explique, sans se démonter de ces accusations gratuites. Il est confiant, sûr de lui, un grand écrivain bien meilleur que moi, une renommée indiscutable. J'ai envie de le croire aussi. Mais ces morts ? Kloster ou un certain hasard ? Qu'en disent les lois de la probabilité ?
prit est ollas une histoire Connaissez-vous la nouvelle "Continuité des parcs" de Julio Cortázar? On y voit un homme assis tranquillement à lire un livre dont un des personnages va en fait le tuer à la fin. Le roman de Guillermo Martinez fait penser à ces jeux littéraires que Cortázar et Borges ont poussé au quasi génie. Ne vous attendez donc pas à quelque chose d'émouvant, mais plutôt à quelque chose d'intelligent, d'érudit, de précis, et même s'il s'agit d'un roman, de court. En effet, je ne crois pas qu'il y ait de "gras" dans ce roman de 230 pages. Quand il commence, le narrateur, un écrivain, revoit Luciana B au bout de dix ans. A l'époque, elle avait été sa secrétaire pendant un mois, celle à qui il dictait son roman, et il s'était enflammé pour elle. Cette attirance était aussi liée au fait qu'elle était la secrétaire personnelle du célèbre auteur de romans policiers Kloster. Luciana servait un peu à se mesurer à lui. Vous avez donc là les trois personnages principaux. Aujourd'hui, il ne reste plus rien de la jeune fille gaie et séduisante qu'il a connue. Pourquoi? Parce qu'elle a successivement perdu son petit ami, ses parents, et son frère. Le coupable? D'après elle, Kloster. Le roman se divise donc en trois parties. Dans la première, Luciana, à moitié folle de chagrin, raconte sa version au narrateur. Dans la seconde, c'est Kloster qui la lui raconte. Enfin, dans la troisième...on trouvera une partie de la réponse dans Les Carnets d'Henry James et un volume de la Bible.
Guillermo Martinez est mathématicien et ça se sent, dans la mécanique du roman et dans sa réflexion sur le châtiment. C'est aussi un véritable écrivain. Alors qu'il ne se passe pratiquement rien dans le roman, puisque tout a déjà eu lieu, alors qu'il s'agit simplement de personnes qui racontent quelque chose à quelqu'un, et des réflexions de ce dernier, alors qu'aucun personnage n'est tout à fait sympathique, il est difficile de résister à l'effet avalanche de ce roman. Une fois que vous êtes dedans, vous êtes emporté. Je lirai donc d'autres romans de cet étrange Guillermo Martinez.
Un roman dans le roman. Deux écrivains, une femme qui était belle avant, avec tant de sensualité lorsqu'elle tapait à la machine les phrases de ces deux auteurs, ce chemisier presque transparent que j'avais tant envie d'arracher par cette journée de chaleur. Luciana B. B comme belle. B comme brune. Femme fragile que j'aurais envie de protéger et de croire. Car toute la question est là, dans ce thriller psychologique. Croire au récit de Luciana ou faire confiance à Kloster ? Elle me parle, se confie, me raconte ses dix dernières années, j'ai envie de la croire ; je suis peut-être encore un peu amoureux. Kloster s'explique, sans se démonter de ces accusations gratuites. Il est confiant, sûr de lui, un grand écrivain bien meilleur que moi, une renommée indiscutable. J'ai envie de le croire aussi. Mais ces morts ? Kloster ou un certain hasard ? Qu'en disent les lois de la probabilité ?
prit est ollas une histoire Connaissez-vous la nouvelle "Continuité des parcs" de Julio Cortázar? On y voit un homme assis tranquillement à lire un livre dont un des personnages va en fait le tuer à la fin. Le roman de Guillermo Martinez fait penser à ces jeux littéraires que Cortázar et Borges ont poussé au quasi génie. Ne vous attendez donc pas à quelque chose d'émouvant, mais plutôt à quelque chose d'intelligent, d'érudit, de précis, et même s'il s'agit d'un roman, de court. En effet, je ne crois pas qu'il y ait de "gras" dans ce roman de 230 pages. Quand il commence, le narrateur, un écrivain, revoit Luciana B au bout de dix ans. A l'époque, elle avait été sa secrétaire pendant un mois, celle à qui il dictait son roman, et il s'était enflammé pour elle. Cette attirance était aussi liée au fait qu'elle était la secrétaire personnelle du célèbre auteur de romans policiers Kloster. Luciana servait un peu à se mesurer à lui. Vous avez donc là les trois personnages principaux. Aujourd'hui, il ne reste plus rien de la jeune fille gaie et séduisante qu'il a connue. Pourquoi? Parce qu'elle a successivement perdu son petit ami, ses parents, et son frère. Le coupable? D'après elle, Kloster. Le roman se divise donc en trois parties. Dans la première, Luciana, à moitié folle de chagrin, raconte sa version au narrateur. Dans la seconde, c'est Kloster qui la lui raconte. Enfin, dans la troisième...on trouvera une partie de la réponse dans Les Carnets d'Henry James et un volume de la Bible.
Guillermo Martinez est mathématicien et ça se sent, dans la mécanique du roman et dans sa réflexion sur le châtiment. C'est aussi un véritable écrivain. Alors qu'il ne se passe pratiquement rien dans le roman, puisque tout a déjà eu lieu, alors qu'il s'agit simplement de personnes qui racontent quelque chose à quelqu'un, et des réflexions de ce dernier, alors qu'aucun personnage n'est tout à fait sympathique, il est difficile de résister à l'effet avalanche de ce roman. Une fois que vous êtes dedans, vous êtes emporté. Je lirai donc d'autres romans de cet étrange Guillermo Martinez.
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