1- Le
droit moral est le droit tel que le définit ma conscience ou ma raison. Il
renvoie donc à ce que ma conscience exige ou approuve.
2- Pour autant, les
principes moraux ne sauraient être subjectifs et arbitraires.
3- Je ne peux
légitimement reconnaître comme droit pour moi que ce que je puis en même temps
accepter pour les autres.
4- Le principe moral (ne pas tuer, ne pas voler, ne pas
mentir…) vaut donc en droit pour tous.
5- De plus, la raison ne peut accepter un
"droit de mentir". car le mensonge est fait pour tromper, il implique
insincérité et duperie.
6- Il ne faut pas mentir, car le mensonge est condamnable,
on doit toujours dire la vérité, car il ne faut pas se faire d’illusions.
7- Au sens strict, il ne saurait y avoir de droit de
mentir, le mensonge est à première vue tout le contraire du droit, notamment
parce qu’il ruine la relation de confiance que le droit cherche à instaurer.
