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19. Dans le texte suivant, note au moins quatre mots qui font partie du champ lexical du mot « inaction ».

Bilan financier

À la fin du siècle dernier, deux usines ont fermé dans notre région. La première à fermer, Megamec inc., employait presque le tiers de la population. Fort heureusement, je travaillais à la Domtel, dont le bilan financier était positif ; nous étions loin de nous douter du sort identique qui nous attendait. La fermeture des deux usines entraîna des faillites en chaîne, particulièrement dans le secteur de la restauration et du commerce. Notre ville, si prospère jusqu’alors, n’avait jamais été touchée par le chômage, aucun adulte n’avait connu le désoeuvrement et ses effets néfastes. L’inactivité et la misère engendrèrent en effet l’alcoolisme et la violence. Les jeunes sombrèrent dans le désespoir ; pour eux, l’avenir ne signifiait plus rien.
Avant la chute économique, nous nous plaignions souvent, mes collègues et moi, du travail en usine : un travail répétitif et peu valorisant. Cependant, les jours de paie, nous nous mettions à rêver de vacances, de cocotiers, de mer turquoise et de farniente. Ces jours-là, la vie nous souriait et nous souriions à la vie. L’oisiveté dont nous rêvions n’était pas un fléau. Certains d’entre nous ont quitté la ville dans l’espoir d’un avenir meilleur. La plupart de ceux qui sont restés ne rêvent plus, mais s’enfoncent dans le désespoir, passifs et abrutis. Ils restent là, comme moi, à croupir dans la paresse plutôt que de quitter la ville où ils sont nés, le berceau de leurs ancêtres, le centre de leur vie.


Sagot :

MNT
À la fin du siècle dernier, deux usines ont fermé dans notre région. La première à fermer, Megamec inc., employait presque le tiers de la population. Fort heureusement, je travaillais à la Domtel, dont le bilan financier était positif ; nous étions loin de nous douter du sort identique qui nous attendait. La fermeture des deux usines entraîna des faillites en chaîne, particulièrement dans le secteur de la restauration et du commerce. Notre ville, si prospère jusqu’alors, n’avait jamais été touchée par le chômage, aucun adulte n’avait connu le désœuvrement et ses effets néfastes. L’inactivité et la misère engendrèrent en effet l’alcoolisme et la violence. Les jeunes sombrèrent dans le désespoir ; pour eux, l’avenir ne signifiait plus rien.
Avant la chute économique, nous nous plaignions souvent, mes collègues et moi, du travail en usine : un travail répétitif et peu valorisant. Cependant, les jours de paie, nous nous mettions à rêver de vacances, de cocotiers, de mer turquoise et de farniente. Ces jours-là, la vie nous souriait et nous souriions à la vie. L’oisiveté dont nous rêvions n’était pas un fléau. Certains d’entre nous ont quitté la ville dans l’espoir d’un avenir meilleur. La plupart de ceux qui sont restés ne rêvent plus, mais s’enfoncent dans le désespoir, passifs et abrutis. Ils restent là, comme moi, à croupir dans la paresse plutôt que de quitter la ville où ils sont nés, le berceau de leurs ancêtres, le centre de leur vie.