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Sagot :
À la fin du siècle dernier, deux usines ont fermé
dans notre région. La première à fermer, Megamec inc., employait presque
le tiers de la population. Fort heureusement, je travaillais à la
Domtel, dont le bilan financier était positif ; nous étions loin de nous
douter du sort identique qui nous attendait. La fermeture des deux
usines entraîna des faillites en chaîne, particulièrement dans le
secteur de la restauration et du commerce. Notre ville, si prospère
jusqu’alors, n’avait jamais été touchée par le chômage, aucun adulte
n’avait connu le désœuvrement et ses effets néfastes. L’inactivité et
la misère engendrèrent en effet l’alcoolisme et la violence. Les jeunes
sombrèrent dans le désespoir ; pour eux, l’avenir ne signifiait plus
rien.
Avant la chute économique, nous nous plaignions souvent, mes collègues et moi, du travail en usine : un travail répétitif et peu valorisant. Cependant, les jours de paie, nous nous mettions à rêver de vacances, de cocotiers, de mer turquoise et de farniente. Ces jours-là, la vie nous souriait et nous souriions à la vie. L’oisiveté dont nous rêvions n’était pas un fléau. Certains d’entre nous ont quitté la ville dans l’espoir d’un avenir meilleur. La plupart de ceux qui sont restés ne rêvent plus, mais s’enfoncent dans le désespoir, passifs et abrutis. Ils restent là, comme moi, à croupir dans la paresse plutôt que de quitter la ville où ils sont nés, le berceau de leurs ancêtres, le centre de leur vie.
Avant la chute économique, nous nous plaignions souvent, mes collègues et moi, du travail en usine : un travail répétitif et peu valorisant. Cependant, les jours de paie, nous nous mettions à rêver de vacances, de cocotiers, de mer turquoise et de farniente. Ces jours-là, la vie nous souriait et nous souriions à la vie. L’oisiveté dont nous rêvions n’était pas un fléau. Certains d’entre nous ont quitté la ville dans l’espoir d’un avenir meilleur. La plupart de ceux qui sont restés ne rêvent plus, mais s’enfoncent dans le désespoir, passifs et abrutis. Ils restent là, comme moi, à croupir dans la paresse plutôt que de quitter la ville où ils sont nés, le berceau de leurs ancêtres, le centre de leur vie.
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