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-- Questions sur la Bataille de Verdun
Bonjour qui peut m'aider pour ces petites questions sur la bataille de Verdun ? Un grand merci à mes futurs amis dévoué.

1-Relève dans les trois textes toutes les armes dont disposent les deux camps. Classe-les selon leur nature : arme nouvelle et / ou industrielle, arme traditionnelle.
2-Parmi les trois textes, relève deux phrases montrant le bouleversement du paysage par les combats.
3-Dans un des trois textes, relève une phrase montrant que la guerre des tranchées exerce sur les corps et les personnes une violence de masse.
4-Montre que malgré les horreurs qu’ils vivent à la guerre, Poisot et Gissinger sont animés de sentiments patriotiques.
5-En t’inspirant des trois textes, explique comment se déroule une attaque à partir d’une tranchée. En citant quelques exemples précis issus des textes, tu développeras ton propos en une dizaine de lignes.


Mardi 29 février : L'attaque allemande de Verdun a continué, formidable. C'est la grande offensive tant annoncée. Serait-ce "la dernière" [...]. Le carnage est immense. La débauche des projectiles d'artillerie est incroyable : 80 000 obus en quelques heures, sur un espace de 1000 mètres de long sur 3 à 400 mètres de profondeurs. 3 millions d'obus en quelques jours. On se demande comment des êtres vivants arrivent à se maintenir et à combattre dans un pareil enfer, où il ne reste pas un seul pied carré qui ne soit labouré par les obus de gros calibre [...].

Mercredi 29 mars : La bataille de Verdun, la plus longue et la plus effroyable de l'histoire universelle, continue [...]. Les Allemands, avec une ténacité inouïe, avec une violence sans égale attaquent nos lignes qu’ils martèlent et rongent […]. Nos poilus héroïques tiennent bon, malgré les déluges d'acier, de liquides enflammés et de gaz asphyxiants [...]. Leur héroïsme a, une fois de plus, compensé l'engourdissement de notre état major [...].

D’après le Journal de guerre du docteur Marcel Poisot, 1916.

Nous allons occuper un bois plus à droite (La Caillette). Ce bois est terriblement mutilé par les obus allemands, des arbres plusieurs fois centenaires sont sectionnés par le milieu, d’autres ont leurs branches hachées par les éclats de mitraille. Nous rencontrons une trentaine de cadavres de chevaux, des caissons éventrés, des corps humains. Au bord du chemin, une jambe seule, puis deux camions déchiquetés. À peine installés dans le bois, nous sommes prévenus que le soir même nous attaquerons le village de Douaumont pilonné par notre artillerie. Nous arrivons auprès de la ferme de Thiaumont en flammes, c’est de là que doit partir l’attaque. Les unités se reforment et on attend l’heure H. Baïonnette au canon, le couteau en poche, les grenades à portée de main, nous partons au pas gymnastique. Il y a 300 mètres à parcourir en terrain découvert avant d’arriver aux tranchées boches. Leurs mitrailleuses crachent, les balles sifflent, les obus éclatent derrière nous en tir de barrage. De temps en temps, un des nôtres tombe en gémissant.