la nuit cessait de verser ses ténèbres chatoyants
Son silence assourdissant s’apaisait dans un tumulte rassurant
L'aube se levait sur un jour déjà mort
durant lequel je crierais en silence
la douleur de ton pas que je n'entendais plus
mon cœur empli de ton absence se rétractait à l'infini
N'étant plus toi, je n'étais plus personne, fétu emporté par le vent de la vie
mes mains immobiles dessinaient ta forme diaphane
qui coulait dans mon coeur mais qui n'y entrait pas
dansant devant mes yeux qui ne la voyaient pas .
C'est alors brusquement qu'une douce souffrance jaillit au fond de moi
venue de ce coeur que tu as méprisé
ce coeur qui s'arrachait petit à petit, oh divine douleur,
que vienne ce néant qui remplira ma vie!
