J'éprouve une joie très vif quand, vers la fin du printemps, je contemple la ravissant prairie contigu à la maison paternel. L'herbe haut et touffu, balancée par la brise léger, la fait ressembler à une forêt ondoyant. Cet immense tapis vert est tout émaillé de beau fleurs. Je vois d'abord une ancien connaissance, la renoncule doré. J'admire aussi la campanule avec sa tige branchu et sa clochette bleu, la grand marguerite balançant dans l'air sa tête altier, l'abeille laborieux enfonçant sa trompe aigu dans le calice des fleurs et une coccinelle à la cuirasse rouge tachetée de noir errant sur la tête mignon de la pâquerette. Je vois la mésange à la huppe coquet, enlever le papillon posé sur une corolle blanc.
Mon âme ravi bénit la main qui chaque année, donne à nos prés une parure nouveau.
