Verdun le 17 juin 1916. Ma bien aimée je trouve enfin quelques temps pour vous écrire. Je vais bien malgré la rudesse de notre quotidien. Nous vivons dans le noir des tranchées et dans la boue, mais le temps devient plus clément, et nous pouvons parfois sortir nos museaux à l'air libre. Je pense être bientôt auprès de vous. Mes plus chères pensées. Votre soldat bien aimé.
Mon cher Amilivre, je reprends enfin mon stylos pour me confier sur tes pages blanches. Ma journée c'est de nouveau déroulée dans le calme et l'ennui. Je suis rentré tard aujourd'hui car la classe a été très bruyante et le professeur nous a tous collés. Tu te doute bien que je n'ai pas fait de bruit, moi qui passe si inaperçu qui suis si insignifiant. Je te quitte et vais dormir. A demain mon Amilivre.
"- Bonjour Monsieur l'acteur, auriez-vous un moment pour que l'on parle de votre film ?
- J'aime toujours rencontrer mon jeune public, son avis m'intéresse beaucoup. Que veux tu savoir ?
- Pourquoi est-ce que la fin du film est si triste, j'aurai préféré que l'enfant retrouve sa mère.
- On ne les voit pas ensemble à la fin mais rien n'empêche d'imaginer qu'ils se retrouvent, c'est justement le but, laisser le spectateur imaginé la fin.
- Je n'avais pas envisager cette solution, mais ça me plait bien. Merci beaucoup Monsieur l'acteur.
- Au revoir"
