Voilà encore qu’à nouveau tu t’installes
en face de moi pour mieux me défier du regard. Tu veux me tenir tête, tu veux jouer à ça petit effronté
et bien tu n’es pas au bout de tes peines cher enfant.
Je crois bien que tu n’a pas assez goûter de
mon fouet. Oui c’est cela, continue
ainsi, tu n’imagines même pas ce qui t’attends mon pauvre petit rejeton !
J’en ai maté des biens pires que toi !!
Ce petit vaurien à les mains sur la table, son dos est bien droit et
n’offense pas sa chaise, rien à redire.
J’en ai mis du temps et de l’énergie
pour que tu aie une tenue irréprochable à table, toi qui était si souvent avachi ! Mon
sang ne faisait qu’un tour et toi plus que tes frères tu as pris des volées.
Je te regarde petit ingrat, je te regarde, et
crois moi je compte bien te faire payer ton insolence. Ah, tu veux briller aux
yeux de tes frères en soutenant mon regard et bien sache que j’effacerai ce
petit sourire en coin que tu as. Continue à me fixer ainsi, tu ne m’impressionne
pas le moins du monde. Non, je ne te
laisserai même pas voir que ton petit
regard m’agace, je ne te jetterai pas
mes nouilles à l’eau , non je ne te ferai pas ce plaisir.
Sache que c’est moi qui décide d’arrêter
là ce petit jeu, oui je vais détourner le regard et te laisser croire que
tu as gagné. Jubile mon petit, savoure cette petite victoire de courte durée
car le pire est à venir.
