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Sagot :
Bonsoir,
voici mon résumé. J'ai essayé de faire au plus simple pour que ce soit clair.
Après la mort de Lénine en 1924, Staline, alors secrétaire général du PCUS décide de prendre le pouvoir en supprimant ses principaux rivaux politiques. Pour y parvenir, il fait déporter puis exiler Trotski (le chef de l’armée Rouge) ainsi qu’une centaine d’opposants. A partir de 1928, il instaure un régime totalitaire, marqué par la suppression des liberté, la violence et la répression.
Approche économique : Le souhait de Staline est de voir l’URSS rattraper et dépasser le niveau économique des pays capitalistes. Du coup, l’économie passe sous le contrôle de l’État et toutes les entreprises sont nationalisées.En 1928 a lieu premier plan quinquennal, dont l’application est obligatoire sous peine de déportation. Bien sûr, l’industrie lourde (la sidérurgie, l’armement et l’énergie) est prioritaire. Pour ce faire, Staline fait appel à des cerveaux étrangers et stimule la volonté des ouvriers. Cela porte ses fruits car de 1928 à 1941, les plans quinquennaux successifs font de l’URSS une grande puissance industrielle.Mais cela à un coût. Il faut donc trouver des sources de financement. Les industries de consommation et l’agriculture étant reléguées au second plan des préoccupations, Staline décide, en novembre 1929, ce qu’on appelle la collectivisation des terres. Les exploitations agricoles privées sont alors regroupées dans des exploitations agricoles collectives (kolkhozes), ou des fermes d’État (sovkhozes). Bien entendu, cette collectivisation brutale entraîne une résistance acharnée des paysans, très attachés à leur exploitation. Ils préfèrent donc brûler leurs terres et détruire leur bétail. Du coup, plusieurs millions paysans sont alors déportées en représailles. Cette politique de collectivisation aura pour conséquence la famine qui s’étend de 1932 à 1933. En 1935, pour relancer certaines productions, l’État accorde un petit lopin de terre dont l’exploitation et les revenus sont libres (fruits, légumes et petit bétail). Ceci étant, en 1938, 97 % des terres sont collectivisées.
Approche humaine : Dans un régime totalitaire, l’état veut contrôler toute la vie des individus. Cela se traduit par la pensée unique et le culte de la personnalité. (on retrouve encore ça actuellement en Corée du Nord)Staline renforce donc son pouvoir dans cette logique. L’information est bien entendu censurée et elle insiste lourdement sur les grandes qualités du « Guide Suprême »(=lui). Un contrôle sans merci s’exerce alors sur toute personne, en particulier chez les intellectuels et les artistes (en principe esprits libres) qui doivent glorifier le régime et son dirigeant. Dans ce cadre extrêmement contrôlé, l’art devient malgré lui un outil de la propagande officielle.
La liberté religieuse est également supprimée, trop libertaire, elle est totalement incompatible avec la pensée unique.Mais cela ne s’arrête pas là. Il faut aussi prévoir l’avenir en misant sur la jeunesse. Celle-ci se retrouve embrigadée dans les « jeunesses communistes » (Komsomols) dans le but de constituer les élites futures. L’enseignement reste sous contrôle et permet un endoctrinement pernicieux et implacable.Reste la pression de la police politique (NKVD), qui veille à écarter et réprimer toute opposition et des syndicats qui dépendent du Parti et pour le coup implantés dans chaque entreprise et chaque quartier.Toute opposition entraînait une déportation au Goulag (bagne). La région de prédilection était alors la Sibérie, car cela permettait une main-d’œuvre gratuite pour la mise en valeur de territoires inhospitaliers.
Restant à dispo si tu as des questions,
Bonne soirée
voici mon résumé. J'ai essayé de faire au plus simple pour que ce soit clair.
Après la mort de Lénine en 1924, Staline, alors secrétaire général du PCUS décide de prendre le pouvoir en supprimant ses principaux rivaux politiques. Pour y parvenir, il fait déporter puis exiler Trotski (le chef de l’armée Rouge) ainsi qu’une centaine d’opposants. A partir de 1928, il instaure un régime totalitaire, marqué par la suppression des liberté, la violence et la répression.
Approche économique : Le souhait de Staline est de voir l’URSS rattraper et dépasser le niveau économique des pays capitalistes. Du coup, l’économie passe sous le contrôle de l’État et toutes les entreprises sont nationalisées.En 1928 a lieu premier plan quinquennal, dont l’application est obligatoire sous peine de déportation. Bien sûr, l’industrie lourde (la sidérurgie, l’armement et l’énergie) est prioritaire. Pour ce faire, Staline fait appel à des cerveaux étrangers et stimule la volonté des ouvriers. Cela porte ses fruits car de 1928 à 1941, les plans quinquennaux successifs font de l’URSS une grande puissance industrielle.Mais cela à un coût. Il faut donc trouver des sources de financement. Les industries de consommation et l’agriculture étant reléguées au second plan des préoccupations, Staline décide, en novembre 1929, ce qu’on appelle la collectivisation des terres. Les exploitations agricoles privées sont alors regroupées dans des exploitations agricoles collectives (kolkhozes), ou des fermes d’État (sovkhozes). Bien entendu, cette collectivisation brutale entraîne une résistance acharnée des paysans, très attachés à leur exploitation. Ils préfèrent donc brûler leurs terres et détruire leur bétail. Du coup, plusieurs millions paysans sont alors déportées en représailles. Cette politique de collectivisation aura pour conséquence la famine qui s’étend de 1932 à 1933. En 1935, pour relancer certaines productions, l’État accorde un petit lopin de terre dont l’exploitation et les revenus sont libres (fruits, légumes et petit bétail). Ceci étant, en 1938, 97 % des terres sont collectivisées.
Approche humaine : Dans un régime totalitaire, l’état veut contrôler toute la vie des individus. Cela se traduit par la pensée unique et le culte de la personnalité. (on retrouve encore ça actuellement en Corée du Nord)Staline renforce donc son pouvoir dans cette logique. L’information est bien entendu censurée et elle insiste lourdement sur les grandes qualités du « Guide Suprême »(=lui). Un contrôle sans merci s’exerce alors sur toute personne, en particulier chez les intellectuels et les artistes (en principe esprits libres) qui doivent glorifier le régime et son dirigeant. Dans ce cadre extrêmement contrôlé, l’art devient malgré lui un outil de la propagande officielle.
La liberté religieuse est également supprimée, trop libertaire, elle est totalement incompatible avec la pensée unique.Mais cela ne s’arrête pas là. Il faut aussi prévoir l’avenir en misant sur la jeunesse. Celle-ci se retrouve embrigadée dans les « jeunesses communistes » (Komsomols) dans le but de constituer les élites futures. L’enseignement reste sous contrôle et permet un endoctrinement pernicieux et implacable.Reste la pression de la police politique (NKVD), qui veille à écarter et réprimer toute opposition et des syndicats qui dépendent du Parti et pour le coup implantés dans chaque entreprise et chaque quartier.Toute opposition entraînait une déportation au Goulag (bagne). La région de prédilection était alors la Sibérie, car cela permettait une main-d’œuvre gratuite pour la mise en valeur de territoires inhospitaliers.
Mais au final, personne n’est à l’abri. En 1934 a lieu la « grande terreur ». On parle alors des « procès de Moscou ». Pour faire court ce sont des purges qui touchent aussi bien les membres du Parti que l’armée. Le but est d’éliminer (encore) des rivaux politiques ainsi que diverses personnalités tombées en disgrâce. Les procès sont évidemment truqués et la peine capitale est de mise. 70 % des membres du comité central du Parti de 1934 et 90 % des généraux de l’armée Rouge sont frappés… Une boucherie !! mais le pouvoir personnel de Staline se trouve renforcé !
On peut dès lors imaginer la pression psychologique et l’impact terrifiant de cette situation sur le reste de la population. Personne n’est à l’abri et les décisions du « tribunal » sont totalement arbitraires !Restant à dispo si tu as des questions,
Bonne soirée
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