1) Résumé et commentaire:
Ce texte dénonce de manière éloquente l'obsession de la vitesse dans notre époque, en la comparant au rythme frénétique des abeilles. L'auteur critique le fait que les gens se précipitent sans cesse d'une activité à l'autre, sans prendre le temps d'observer et d'apprécier les petites merveilles du quotidien comme la nature et les animaux. Il déplore que cette vitesse nous appauvrisse et nous abrutisse au lieu d'améliorer réellement notre productivité et notre qualité de vie.
C'est une critique pertinente de la société moderne qui fait réfléchir sur notre rapport au temps. L'auteur pointe avec justesse les travers d'un mode de vie stressant et superficiel où l'on passe à côté de l'essentiel.
Titres possibles pour les paragraphes principaux:
- L'obsession de la vitesse, une erreur de notre temps
- La course effrénée des hommes-abeilles
- Les merveilles ignorées du quotidien
2) a) Explication de deux expressions:
"les saisons vont leur petit train" signifie que les saisons se succèdent à leur rythme habituel, tranquillement, sans se presser, contrairement à l'agitation des hommes.
"quelque chien philosophe" désigne un chien errant, insouciant, qui flâne dans les rues en prenant son temps, comme s'il méditait sur la vie. Cette image s'oppose à l'empressement des gens.
b) Emplois des expressions dans un sens différent ou voisin:
- Phrase avec un sens différent: "Avec le réchauffement climatique, les saisons ne vont plus leur petit train habituel et deviennent imprévisibles."
- Expression de sens voisin: "Pendant que la ville s'agitait, un vieux sage se promenait d'un pas tranquille, tel un Socrate des temps modernes." (voisin de "chien philosophe")
