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Sagot :
COMPRÉHENSION ET COMPÉTENCES D’INTERPRÉTATION :
1/ a. L'action se déroule dans un camp de concentration, comme indiqué par les termes "Lagerstrasse", "blockhovas", et "SS" dans le texte.
b. L'extrait se déroule en hiver. Le champ lexical de froid et de neige justifie cette réponse.
2/ a. Le rituel quotidien mentionné est l'appel du matin.
b. Les trois étapes sont :
- L'attente dans le froid et la fatigue avant l'appel.
- L'appel du matin et l'observation des visages marqués par la mort.
- L'arrivée des SS et l'attente de l'aube.
c. C'est éprouvant car les conditions sont extrêmement difficiles, avec le froid intense, la fatigue, et la menace constante de la mort. Le lexique du froid et du silence renforce cette atmosphère, ainsi que l'utilisation du présent de vérité générale qui souligne la permanence de la situation.
3/ a. La phrase utilise une métaphore. Elle compare les prisonniers à des ombres.
b. La première "ombre" fait référence à la silhouette des prisonniers, tandis que la seconde "ombre" désigne l'obscurité de la nuit.
4/ a. L'épreuve a pour conséquence de renforcer le lien entre les prisonniers, les rendant solidaires dans leur souffrance.
b. Il y a une comparaison implicite dans l'utilisation du pronom "un", soulignant l'unité du groupe face à l'adversité.
5/ L'extrait est associé à la couleur violet, évoquant la mort et la souffrance. Cette couleur est suggérée par les termes "violacé" et "livide" utilisés pour décrire les visages.
6/ Le texte et l'image dépeignent tous deux l'horreur et la souffrance des déportés dans les camps de concentration nazis. Les éléments de description communs incluent la présence des SS, la mort omniprésente, et la déshumanisation des prisonniers.
GRAMMAIRE ET COMPÉTENCES LINGUISTIQUES :
1/ a. Le sujet du verbe souligné est "pieds".
b. "Extrémités lointaines" est un complément du nom.
c. L'indice qui permet de l'identifier est la position après le verbe et l'absence de préposition.
2/ a. Le verbe est conjugué au présent de l'indicatif.
b. Sa valeur est de l'indicatif présent de vérité générale, décrivant une action qui se produit de manière régulière.
3/ a. La phrase est complexe car elle contient plusieurs propositions.
b. Analyse des propositions :
"Le froid frappe de stupeur tout un peuple de femmes" : proposition principale.
"qui restent debout immobiles" : proposition subordonnée relative déterminative.
4/ Réécriture au passé :
"Le ciel se colorait lentement à l’est. Une gerbe de flammes s’y répandait, des flammes glacées, et l’ombre qui noyait nos ombres se dissolvait peu à peu et de ces ombres se modelaient les visages."
Ces réponses devraient vous aider à comprendre et à répondre aux questions posées dans le brevet blanc de français.
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