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Sagot :
Bonsoir,
" Mon cher jacques,
Je suis rentré dans la résistance parce que je voulais apporter ma participation à l'effort de la France pour sa libération.
J'ai été contacté par un ancien camarade de classe qui fait partie d'un groupe de résistants, il organise des actions contre les Allemands.
Depuis plusieurs mois, j'observe les militaires, je comptabilise leurs véhicules, les armements, les mouvements de troupes et je transmets mes observations aux maquisards qui se cachent dans la forêt où ils préparent des actions contre les Allemands : sabotages, désorganisation, distribution de tracts anti nazis, collage d'affiches, collecte de renseignements, recrutement de nouveaux résistants...
On a caché un poste émetteur dans le vieil hangar de l'oncle Maurice, chaque soir quelqu'un vient transmettre des renseignements vers Londres.
J'ai participé de nuit à l'attaque d'un convoi allemand, plusieurs camions ont été incendiés et des soldats abattus mais ils étaient trop nombreux et nous avons dû fuir dans les bois, ils nous ont poursuivis, nous avons perdu deux hommes, les balles sifflaient autour de moi, j'ai eu peur.
Au maquis, on m'a donné le nom de Charles, c'est ainsi que je suis connu auprès des autres maquisards.
La semaine dernière un avion anglais a parachuté durant la nuit des armes et du matériel, nous avons tout caché là où nous jouions durant notre enfance.
Hier, j'ai vu deux pilotes américains qui traversaient le village camouflés sous des ballots de paille, les Allemands n'ont rien remarqué j'espère qu'ils parviendront à regagner l'Angleterre.
Nous avons caché une famille de Juifs, ils tremblaient de peur car ils pensaient que nous allions les livrer aux nazis, j'ai appris qu'ils avaient réussi à gagner la Suisse.
Certains parlent de faire sauter le pont qui enjambe la rivière mais c'est une opération fort dangereuse.
Je sais que je risque ma vie mais je n'ai pas de regrets, nous ne pouvons accepter de vivre sous la domination de ces barbares.
J'espère que tu vas bien et que nous nous reverrons, lorsque tout cela sera terminé, j'ai bon espoir.
Je te renouvelle mon amitié.
Serge. "
J'espère avoir pu t'aider.
" Mon cher jacques,
Je suis rentré dans la résistance parce que je voulais apporter ma participation à l'effort de la France pour sa libération.
J'ai été contacté par un ancien camarade de classe qui fait partie d'un groupe de résistants, il organise des actions contre les Allemands.
Depuis plusieurs mois, j'observe les militaires, je comptabilise leurs véhicules, les armements, les mouvements de troupes et je transmets mes observations aux maquisards qui se cachent dans la forêt où ils préparent des actions contre les Allemands : sabotages, désorganisation, distribution de tracts anti nazis, collage d'affiches, collecte de renseignements, recrutement de nouveaux résistants...
On a caché un poste émetteur dans le vieil hangar de l'oncle Maurice, chaque soir quelqu'un vient transmettre des renseignements vers Londres.
J'ai participé de nuit à l'attaque d'un convoi allemand, plusieurs camions ont été incendiés et des soldats abattus mais ils étaient trop nombreux et nous avons dû fuir dans les bois, ils nous ont poursuivis, nous avons perdu deux hommes, les balles sifflaient autour de moi, j'ai eu peur.
Au maquis, on m'a donné le nom de Charles, c'est ainsi que je suis connu auprès des autres maquisards.
La semaine dernière un avion anglais a parachuté durant la nuit des armes et du matériel, nous avons tout caché là où nous jouions durant notre enfance.
Hier, j'ai vu deux pilotes américains qui traversaient le village camouflés sous des ballots de paille, les Allemands n'ont rien remarqué j'espère qu'ils parviendront à regagner l'Angleterre.
Nous avons caché une famille de Juifs, ils tremblaient de peur car ils pensaient que nous allions les livrer aux nazis, j'ai appris qu'ils avaient réussi à gagner la Suisse.
Certains parlent de faire sauter le pont qui enjambe la rivière mais c'est une opération fort dangereuse.
Je sais que je risque ma vie mais je n'ai pas de regrets, nous ne pouvons accepter de vivre sous la domination de ces barbares.
J'espère que tu vas bien et que nous nous reverrons, lorsque tout cela sera terminé, j'ai bon espoir.
Je te renouvelle mon amitié.
Serge. "
J'espère avoir pu t'aider.
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